24/07/2006

Rechute


La fanattitude, ça se soigne. J’ai bien essayé de me soigner de Radiohead mais rien n’y fait l’actualité ne m’aide pas. Et depuis la sortie de l’album solo de Thom, c’est pire !
J’ai pourtant essayé d’être objective : je me suis dit que j’allais écouter cet album sans tenir compte du fait que c’est Thom YORKE.
The Eraser, c’est un peu une collection des chutes ou improvisations sur le Mac de Thom, une œuvre en adéquation avec ses goûts musicaux : dance, électro…
Ce qui est étrange c’est que pour la première fois, on entend la voix de Yorke clairement, sans trucages ou quoi que ce soit. En fait, sur « Analyse », on l’entend même pendant une demi seconde a cappella. Les textes ne sont pas aussi noirs ou tordus que ceux de Radiohead, mais tout de même, il y en certains qui sont édifiants (Harrowdown Hill, qui relate le « suicide » de David Kelly, à la suite du scandale sur les armes de destruction massive en Irak). Bon album qui ne quitte plus ma platine depuis sa sortie (même si je dois avouer que j’avais déjà la version MP3 depuis longtemps, donc le 10 juillet, ce n’était pas une surprise). Ce que j’aime le plus c’est les sons de guitare (car je crois qu’il y a très peu de vraies guitares sur cet album) qui sont étrangement africains (d’après mon frère, spécialiste en la matière, sur The Clock, il y aurait des notes de « Guembri », guitare qu’utilisent les Gnawas du Sahara dans leurs musiques) et cette voix de Thom Yorke, quelle clarté, avec des envolées sublimes sur « Atoms For Peace » (que je n’affectionne pas tant que ça) ou le Human Beat Box sur The Clock. Toujours là où on ne l’attend pas. Seule déception : Cymbal Rush, dont j’étais tombée amoureuse après la version du Big Ask Live et qui est décevante sur l’album, car la musique ne va pas avec la voix…du moins je croisJ.
Ce qui me réjouit encore plus, c’est que cette p**ain de maison de disque qu’est EMI n’a pas eu le privilège de signer l’album, c’est XL (les White Stripes, en autres) qui s’en est occupé, avec une sobriété sans égale. Un simple album, avec le cello et rien d’autres (pas de grosse étiquette style « l’album de la rupture ») bien joli avec sa pochette qui se déplie, dédié à Agnès, la fille de Thom.
Comme pour Radiohead, je suis sous le charme. Et plus encore, je meurs d’impatience d’être le 25 et 26 aôut. Pourvu que le temps passe vite et qu’a Rock en Seine, il y ai du soleil…c’est bien parti pour.

18/07/2006

Douce France...


De retour après un long périple africain, l'actualité musicale est chargée (l'album de mon petit Thom Yorke, une perle!). A suivre...je suis KO, mais en stage. Ou KO à cause du stage.
Contente d'être de retour en tout cas.