07/08/2006

Inside In, Inside Out




Il est des groupes qui nous semblent familiers alors que c’est la première fois qu’on les écoute. C’est l’impression que m’ont donné les Kooks avec leur opus, Inside In, Inside Out.
Pourtant à 20 ans (presque 21 ans), on ne peux pas dire qu’on peut être familier avec des groupes ou des chansons (à part peut être une souris verte ou Pomme de reinette et pomme d’Api que mes neveux m’ont fait redécouvrir).
Les Kooks, c’est un groupe de guitares. Originaires de Brighton en Angleterre, chanteur avec une gueule d’ange (c’est souvent le cas dans les groupes de rock en fait), riffs de guitare meurtriers, beats de batterie pugnace, tout pour me séduire.
Le premier titre que j’ai eu dans les oreilles est pourtant acoustique, Seaside, une jolie ballade, avec une voix très douce. Je ne sais pas si vous vous souvenez de UB40 (perso, ça a bercé mon enfance, c’est pour cela que je disais que c’est un groupe un peu familier pour moi), et bien la voix de Luke Pritchard, c’est la même chose, une voix un peu « nasale », un morceau que j’écoute dans le train en rentrant du boulot, le truc reposant après une journée merdique, j’ai bien envie de répondre « yes, I wanna go to the seaside ».
Mais il ne faut pas s’y fier, ce n’est pas du tout la teneur de cet album, les ballades acoustiques. Dès le deuxième morceau, ça donne envie de sauter sur place, guitares saturées, chanteur criant « do you want to see the world ? », maybe…
En fait ce qui est étonnant dans cet album, c’est qu’on passe d’un style à l’autre : acoustique, rock déjanté, folk (Time Awaits) et même un morceau très dub, Got No Love (le dub décidément, ça me poursuit).

Pas mal de choses en somme, mon coup de cœur du week end, un petit côté Travis (que j’aime toujours, malgré le silence radio), ce n’est pas du tout monotone, les titres enchaînés bien comme il faut, avec une ouverture acoustique (Seaside) et une dernier morceau (Got No Love) languissant avec entre les deux une déferlante de guitares, on en oublierait presque que ces jeunes gens (19 ans de moyenne d’âge, j’en ai honte…) font de la pop. 13 titres qui ont égayés mon week end, alors que durant la semaine, je me suis shootée au Rufus Wainwright (aahhh…), Jeff Buckley (ouhh..) et Sufjan Stevens (aaaah ouhh !!).
By the way, je viens de me rendre compte que je n’ai plus que 3 semaines pour réviser mes classiques avant Rock En Seine. Je m’y mets, avec grand plaisir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou Kad! en passant, je me suis arrété sur ta page, bien bien, ça évolue tes goûts musicaux (il fut un temps, c'était dub dub dub, sans les dreads et les joints :))
Perso je ne suis pas fan des groupes en "The" mais j'avoue que "Seaside" est pas mal...
la bise

Kadi a dit…

Coucou Axel! ça fait lgtps! je suis de ton avis sur les groupes en "the", j'ai pensé la même chose en découvrant ce groupe, mais je ne suis pas déçue!
poutous :)!!