21/03/2007

Déménagement

Vous trouverez désormais mon blog à l'adresse suivante :

No Surprises

Merci de mettre vos liens à jour. Ce blog reste accessible en tant qu'archives (plus pour moi que pour les lecteurs)

05/02/2007

Comment détruire la valeur d'un diplôme

Nous avons eu l'honneur, nous étudiants en Ecole Supérieure de Commerce, d'être gratifiés du titre de "plus gros consommateurs d'alcool devant les ingés et les médecine" par Envoyé Spécial. Merci! Je suis vraiment écoeurée de la manière dont on parle de nous dans ce reportage, sans même mentionner la minorité qui ne boit pas, les capitaines de soirées et tout ce qui est "positif". Non, bien au contraire, on nous montre des comas éthyliques, des gens qui débitent des conneries, tout pour créer la psychose. Je ne me voile pas la face, ça arrive, mais pas besoin d'être dans une Grande Ecole pour ça...

Env.spécial ESC Rouen/Edhec part 1/2
envoyé par pastisdelicieux

A 7800 euros de frais de scolarité par an, l'ESC n'est pas un exutoire, loin de là. On passe pour quoi après ça? A l'heure où nous recherchons activement un stage, que vont penser les recruteurs en voyant sur nos CVs "Ecole Supérieure de Commerce"? Et encore, je ne parle pas de l'ESC Rouen dont les étudiants ont fait les marioles, à visage découvert, en avouant qu'ils se saoûlent deux fois par semaine. Quand à ce qu'en pensent nos parents, no comment.

Il ne faut pas dramatiser, il m'est souvent arrivé de ramasser et emmener chez eux des potes inconscients (et en prépa aussi, ça ne date pas d'hier les "bitures express") mais après tout, c'est comme fumer, personne n'est obligé de le faire, nous sommes adultes et responsables. Si les journalistes de France 2 avaient vraiment voulu faire un reportage "informatif" et objectif, ils n'auraient pas cité les noms des Ecoles (au lieu de les stigmatiser) et flouté les visages. Je ne justifie pas l'abus d'alcool mais faire un reportage à charge comme celui-là, je doute que cela incite les "jeunes" à arrêter de boire.

Maintenant, l'ESC Rouen peut toujours ramer pour être 6ème au classement l'année prochaine.

PS : Lien pour le reportage en entier (pour ce billet, je n'ai pris que la partie qui parle des Grandes Ecoles) .

28/01/2007

Schuman The Human

Schuman était un illustre homme, tout le monde le sait. Schuman The Human est un groupe de barges et ça, peu de personnes le savent.

SchumanLa musique que nous propose Schuman The Human, c’est ce que j’appelle du « joyful folk » ou « joy folk ». Je m’explique : il y a certains morceaux qui donnent inévitablement l’envie de sauter partout et de chanter à tue-tête, c’est de la musique joyeuse et colorée, parfaite pour égayer les journées hivernales moroses, même si certains morceaux sont un peu mélancoliques et lancinants. Mark Foster, le leader, était l’ancien guitariste du groupe Vic Godart. Il a ensuite entamé une carrière solo, rejoint depuis peu par une chanteuse qui répond au doux nom de Chilli Gold.

Regardez-moi dans les yeux...dans les yeux j'ai dit
Le groupe à un album à son actif, Showtime For Schuman. Je n’ai jamais été une grande fan de country (Lee Hazlewood mis à part) mais je trouve cet album bien réussi : 11 chansons qui nous emmènent dans l’univers enchanté de Mark Foster, les banjos, violons, guitares et harmonicas sont de sortie, on se croirait presque chez les cow-boys, même si ce groupe est bel et bien britannique. On ne manque pas d’être surpris quand on écoute cet album, parce qu’il y a autant de morceaux « classiques » de country que de morceaux plus originaux, ce disque n’est pas vraiment uniforme mais qu’importe ! Mon morceau préféré est sans conteste Tow That Line! à la structure assez complexe : un morceau qui commence avec un duo puis, à 3 reprises, on croit que la chanson est finie mais elle reprend de plus belle, le rythme s’accélérant de plus en plus jusqu’à cette 4ème minute où les violons s’emballent, en même temps que les guitares, batterie et autres instruments. La fin est un joli n’importe quoi. Jubilatoire, j’imagine ce que ça peut donner en live.

Tow That Line!


Tout aussi sautillant est le morceau Oh How Happy, aux paroles enfantines mais qu’on est vite tenté de fredonner.

Oh How Happy


Et enfin, un morceau qui me rappelle étrangement Sand de Lee Hazlewood et Nancy Sinatra.

Charlie Varrick



Schuman The Human est un groupe qui s’apprécie sur la longueur mais comme pour tout, c’est la première impression qui compte. L’album est en vente, au format numérique uniquement, chez SVC Records.D’autres morceaux en écoute sur Myspace.

24/01/2007

Cinq choses peu connues à mon sujet


Pour répondre à Erwan qui répondait à Audiomichto, voici cinq petites choses insignifiantes mais peu connues à mon sujet :

1/ Je ne bois pas d'alcool, c'est la raison pour laquelle je suis l'éternelle capitaine de soirée et c'est pour cela que si vous entrez un jour dans ma voiture, vous verrez que les sièges portent les stigmates de toutes les soirées trop arrosées où j'ai dû ramasser des loques.

2/ Je ne suis pas une vraie toulousaine, j'habite la ville rose depuis seulement 2 ans. Je viens d'un patelin tellement inconnu que je ne le cite même pas.

3/ J'ai encore dans ma chambre mon doudou, en l'occurence une Bécassine en laine qui à 14 ans maintenant! Elle est toute avachie mais je l'aime quand même.

4/ Je joue régulièrement à PES6 avec des amis (et je n'en ai pas honte!), j'adore organiser des "tournois", je trouve ça marrant. Même si après ces fameux "matches", mon appart' est fermé au public pendant trois jours...

5/ Même si j'écoute beaucoup de musique indé, j'adore farfouiller dans le box des anciens vinyles de mon papa (qu'il a décidé de me prêter après 3 ans de tractations et négociations diverses!). Ce qui me vaut pas mal de moqueries, mais je m'en fiche! En plus, il a Animals, le fameux vinyle rose de Pink Floyd, trop la classe...

Et dans la boîte, il y a aussi Crazy Rythms de The Feelies, dont est extrait ce morceau assez...pêchu.

Loveless Love


Voilà! Qui s'y colle maintenant? Jladisco? Azamleag? Vince?

The Postmarks ou comment rester bien éveillée

C'est bon, faites pas cette tête là, on va l'acheter votre album!
Je suis insomniaque : c’est bien simple, je ne dors que 4h par nuit (levée à 7h du matin, couchée à 3h le lendemain). Il y a quelques jours, alors que je ne trouvais pas le sommeil, je suis tombée sur la page d’un groupe que je ne connaissais pas : The Postmarks. Quelle bonne découverte, merci l’insomnie ! The Postmarks, c’est un groupe américain, plus précisément de Miami qui fait de la pop délicieusement bien montée. C'est une musique qui invite au voyage, à l’évasion comme en témoigne leur premier single, « Goodbye » (Goodbye, I’ll be gone when you’ll open your eyes, I’m skipping town like a stone gone accross the water.. ). La musique est harmonisée autour de la jolie voix mélancolique de la chanteuse Tim Yehezkely, tout juste 24 ans. The Postmarks avaient déjà sorti un EP en 2005, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un remix.

Ce qui fait le charme des mélodies de ce groupe, c'est ce mélange de cordes en pagaille (violoncelles, violons, guitares) avec une section rythmique très présente et des arrangements orchestraux à la Brian Wilson. Le songwriting est également très travaillé et la production méticuleuse (peut être un peu trop ?). L’auditeur est doucement bercé par la voix de Tim Yehezkely, une sorte de chuchotement mystérieux qui rassure et intrigue à la fois. La musique de The Postmarks est une subtile combinaison entre innocence et perfection, incarnés respectivement par la voix de Tim et les arrangements musicaux revus au millimètre près.

Malheureusement, je vais devoir attendre jusqu’au 6 février, date à laquelle sort leur premier album éponyme. En attendant je vous propose d'écouter Goodbye, qui s’ouvre sur des bruits de voiture puis cette voix enchanteresse délicatement soutenue par des notes de piano et de glockenspiel.

Goodbye.mp3



J'allais oublier : The Postmarks nous offrent un cadeau : l’album dans sa totalité est écoutable en streaming (personellement, je préfère attendre de l’avoir entre les mains pour l’écouter en entier), pour cela, caressez délicatement le nez de Tim...

20/01/2007

The Crayon Fields

The Crayon Fields - Animal Bells

The Crayon Fields est un groupe australien qui a vu le jour en 2002, à l’initiative de Geoff O’connor, Brett Hudson, Chris Hung et Neil Erenstrom, quatre camarades de promo. Le groupe a déjà à son actif deux EPs et a sorti le 25 décembre dernier son premier album, Animal Bells. Il regroupe 12 petites chansons à base de pop aérienne et rêveuse, ajoutez à cela quelques clochettes, une guitare, un synthé, une ligne de basse et la voix si singulière de Geoff O’connor et vous obtenez un album concis, sans fioritures et dégageant une forme de naturel déconcertant pour des artistes de leur âge. Ils avouent que leurs influences sont les grands groupes des années 60, en écoutant Helicopters, morceau furieusement vif, on ne peut que confirmer. Avec fougue, ils déroulent des mélodies mélancoliques, dont la fragilité et la simplicité apparente cachent un talent certain.

Helicopters



Living So Well


The Crayon Fields sont loin d’être des inconnus dans leur pays puisqu’ils ont déjà assuré la première partie de quelques groupes renommés tels que Architecture in Helsinki, Deerhoof, The Unicorns, Dirty Three, Electrelane ou encore Calvin Johnson. En Europe, ça viendra, sûrement.

Vous pouvez acheter leur album sur Amazon (en import uniquement) ou sur le site de leur label, Trifekta. Sur Myspace, vous pouvez aussi écouter d'autres extraits de leur album (dont le très bon Choir Of Tiny Boys)

16/01/2007

Up to candy land

Le deuxième album de Gruff Rhys sort le 26 février 2007 en France sous le label Rough Trade. Je n'étais pas fan des Super Furry Animals dont il était le leader (à part peut être The Man Don't Give A F***) mais j'avais bien aimé Yr Atal Genhedlaeth, son premier album solo chanté en gallois. Candylion est cette fois-ci chanté en anglais pour la plupart des morceaux, à la bonne heure!
Le premier extrait, le bien nommé Candylion, est une petite chanson édulcorée, aux paroles rigolotes, qui nous raconte une histoire qui se déroule "A long time ago in the Kingdom of candy" (aucun rapport avec Le Pays de Candy).

Gruff Rhys et Lisa Jen - Candylion

Un si joli petit lion, ça mérite bien un Carambar non? (attention aux caries!)
Je connais un petit bonhomme qui dodeline de la tête en écoutant la musique et attend précisément le moment où ils balancent les "penguin and carnation et "lemon and dalmatian" pour rire aux éclats. Si les enfants aussi l'aiment cette chanson, je ne sais plus quoi penser...

Gruff Rhys - Candylion.mp3

Un autre extrait (en gallois) assez "folklorique" :

Gyrru Gyrru Gyrru



L’album Candylion est en précommande ici et . D'autres morceaux en écoute sur Myspace

15/01/2007

Orouni et MiLk & Fruit Juice, le Rendez Vous Des Amis (Paris, 18ème), le 11/01/07

Au Rendez Vous Des Amis ce Jeudi 11 Janvier 2007, il y a trop de monde, trop de fumée, trop de gens qui parlent. Nous sommes dans un bar après tout !

MiLk & Fruit Juice assure la première partie. En dépit des petits problèmes de son au début et des bruits de fond, il enchaîne ses chansons sans jamais perdre le sourire, She’ll Surely Do et Buried At Home m’ont bien plu. Orouni l’accompagne au glockenspiel et à la guitare sur quelques morceaux et assure quelques chœurs avant de se préparer pour sa propre prestation.

Orouni est un jeune homme souriant mais tendu, presque mal à l’aise. En même temps, l’atmosphère y est peut être pour quelque chose : il y a pêle-mêle des personnes qui jouent (bruyamment) à « action ou vérité », des personnes plus ou moins sobres mais heureusement quelques amateurs de musique passionnés, postés au premier rang (ou plus loin, comme moi).



Les titres se suivent, l'enchaînement I Will Never See You Again/Kiss The Flower me ravit même si le son est parfois trop bas et que le clavier couvre par moment la voix du chanteur mais c’est ça le charme du live : des chansons pas aussi parfaites que sur l’album (autrement, quel intérêt ?) et de bonnes surprises. Je veux parler de ce duo avec Mina Tindle (qui fait par ailleurs partie du collectif Toyfight) sur The Perfume Conspiracy. Le temps s’est arrêté pendant quelques minutes, Orouni et Mina Tindle se cherchent des yeux, une voix qui vous transperce, une douce désinvolture qui fait oublier les petites imperfections, en bref, une interprétation « transcendante » (le mot n’est pas de moi). Des curieux qui n’ont pas trouvé de brèche pour entrer assistent au concert de l’extérieur en regardant à travers les vitres.


les curieux se pressent derrière la fenêtre...Orouni demande à la fin du concert quel morceau le public voudrait entendre, j’ai failli crier « Experiments !! » mais je n’ai pas eu à le faire car c’est celle qu’il a jouée !

En gros, ce concert était juste plein plein d’émotions et d’authenticité, avec de jeunes artistes qui ont tant d’énergie à revendre. J’ai eu l’occasion de parler avec des gens qui découvraient Orouni et qui ont bien aimé (une a d’emblée fait la comparaison avec Belle & Sebastian, c’est dire !). Ce fut aussi un plaisir de parloter avec les blogueuses/blogueurs (Cécile, Jen, Coolbeans, Indieboy).
Le prochain concert d’Orouni, c’est au Café de Paris (dans le 11ème), le 11 février prochain, avec les lyonnais Benjamin Fincher (dont j’ai déjà parlé).


Setlist : Almen Kirkegård Lullaby/I Will Never See You Again/Kiss The Flower/Switzerland Warning/Bee Flat/Don't Be Attached/Danish Country Waltz/Parody (Be With Me)/Inside The Museum/Snowfall With A Sock/The Late Polish Plumber/The Spiders/The Perfume Conspiracy/In The Old Days Of Our New Life.
Experiments On The Thresholds Of Pain/Green Blues

(en fait, désolée pour la piètre qualité des photos, faute d’être présent pour prendre les clichés, mon ami m’a prêté son appareil photo que je ne maîtrise pas encore…).