29/12/2006

And the winner is...

Uzi & Ari – It Is Freezing Out
1. Uzi & Ari - It Is Freezing Out

Voilà mon album de l’année, celui que je me suis le plus envoyé dans les oreilles depuis son apparition dans ma vie un jour gris d’octobre 2006.
C’est pour moi le summum, Dieu fait album, l’élément essentiel de ma discothèque actuelle. Le titre de l’album peut laisser songeur : It Is Freezing Out, je rajouterais « but it’s warm inside ». C’est une sorte de métaphore filée autour de l’hiver, comme en témoignent les titres de certains morceaux : Soggy Snow Shoes (on the front porch), Influenza, Mountain-Molehill, Don't Black Out…

Uzi & Ari c’est un peu du Radiohead mélangé à du folk, en bref, tout ce qui me fait craquer.
C’est un soupçon d’electro (sans tomber dans les excès de Thom Yorke) avec assez de pop pour ne pas trop gaver. It Is Freezing Out est le genre d’album qu’on redécouvre à chaque nouvelle écoute. Et je ne m’en lasse toujours pas.

Il y a une chose qui me ravit encore plus : la venue d’Uzi & Ari en France, selon leur Myspace, il est prévu qu’ils passent à Paris le 8 mars 2007, au Batofar et j’espère qu’ils passeront près de Toulouse, sinon, j’irais volontiers à Paris.

C’est ainsi que je finis mon Top 10 des albums que j’ai plébiscités en cette année 2006 qui s’achève. Cette année a été riche en bonnes surprises musicales, espérons que la prochaine le soit aussi.

Pour ceux que cela intéresse, j’ai réuni tous les mp3s du top 10 dans un zip, c’est plus pratique…

Top 10 2006.zip (clic droit, enregistrer sous…enfin, vous connaissez)

Sur ce, je vous souhaite un bon réveillon (pas trop d’excès hein) et je vous dis à l’année prochaine ! ;-)

Musicalement vôtre.

26/12/2006

Top 10 2006 : suite

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5. Xiu XiuThe Air Force
Boy Soprano.mp3

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4. SodastreamReservations
Firelines.mp3

Laura Gibson – If You Come To Greet Me
3. Laura Gibson - If You Come to Greet Me
Hands In Pockets.mp3

Damien Rice – 9 Crimes
2. Damien Rice9
9 Crimes.mp3

Le numéro un mérite un post à lui tout seul...

TOP 10 : 1ère partie



8. Sunset Rubdown - Shut Up I Am Dreaming
Shut Up I’m Dreaming Of Places Where Lovers Have Wings.mp3


Guillemots - Through The Windowpane

7. GuillemotsThrough The Windowpane
Annie Let’s Not Wait.mp3

Midlake - The Trials Of Van Occupanther

6. Midlake - The Trials of Van Occupanther
Branches.mp3


No comment, puisque c'est un classement très subjectif.

Une précision : pas de Sufjan Stevens ni de Thom Yorke puisque ce sont des albums inclassables (les gens qui me connaissent bien savent combien je vénère ces deux artistes, donc inutile de les classer, cela tombe sous le sens..)

24/12/2006

Bonne Fête!

JOYEUX NOËL !!

Que ce soit en famille ou non, je vous souhaite un joyeux Noël et plein plein de cadeaux sous le sapin! Et puis Papa Noël, ne sois pas en retard hein! (faut pas prendre le train surtout...)

En plus, ce soir il y a Le Soldat Rose à la télé, waouh...

16/12/2006

Fin (ou début) des hostilités

Période d'exams oblige, j'ai dû planquer mon câble réseau chez mon voisin (qui, à force, connaît mes habitudes). J'ose espérer que la « zombie attitude », ça paie.
J’ai loupé le jeu du Kaleïdoscope chez Jen, j’ai été rattrapée (et dépassée) au jeu de la discothèque idéale chez Coolbeans…et j’enrage! C’est trop pas juste (une fois de plus), il devrait y avoir une trêve pendant les partiels ! Y a-t-il donc si peu de blogeurs étudiants? Je me vengerais...

Enfin, c’est fini et j’en suis bien contente, je vais pouvoir revoir ma Beauce natale et je posterais mon modeste Top 10 des albums de l’année (c’est un peu en retard, il ne faut pas m’en vouloir!). En parlant d'albums, allez voir les Altered Covers de Reuno, un jeune artiste toulousain, qui revisite les pochettes d'album à sa manière. La saison 1 m'avait bien amusée, la saison 2 est tout aussi marrante (et ça peut toujours être utile pour ceux qui joueront chez Sonic Eric...). En plus, il a des goûts musicaux tout à fait louables...

La B.O.R (Bande Originale des Révisions) c'était Tales Of Jenny, de jeunes britanniques qui composent des morceaux qui font penser à The Smiths ou Belle & Sebastian (c'est indéniable). C'est ce que j'ai écouté en boucle ces jours-ci. Tuesday Girl m'a ravie, ne serait ce que pour la phrase "invention beats convention, you're a loser in this town". Ils ont 7 morceaux à leur actif, que vous pouvez télécharger sur leur site.

Tuesday Girl.mp3

Et tant qu'on y est, puisque c'est la période CQFD 2007, je vous conseille Twice, dont vous pouvez également télécharger l'album (merci Indieboy-Traqueur pour le lien).

Et maintenant, le sprint pour les courses de Noël...

14/12/2006

Invitation au voyage

Je l'attendais avec impatience et il est arrivé ce matin. Quoi donc? L'album sujet de ma brève précédente : A Matter Of Scale, du grand Orouni.
Je n'ai pas pu résister à l'envie de vous parler de ce cadeau de Noël avant l'heure. Déjà, l'objet en lui même fait rêver : sur l'artwork on aperçoit ce qui semble être une étendue d'eau d'un bleu profond, au milieu de laquelle flotte une île aux couleurs chaudes. Mais quand on déplie la jolie pochette qui se trouve à l'intérieur, on se rend compte qu'en fait, cette île et la mer qui l'entoure sont toutes deux constituées d'une multitude de guitares. On peut même voir des sortes de fleurs cannibales!

Les guitares sont elles cannibales?

Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise...Bravo à Damien pour cet excellent artwork.

Now, let's immerse our souls in the music. Orouni, chacun le sait, est un guitariste d'exception. Kiss The Flower, le premier titre, nous donne l'occasion de le dire une fois de plus : c'est une chanson au rythme rapide et enthousiasmant, une de mes préférées (peut être parce que je la connais depuis un bout de temps).
Il y a pas mal de chansons que je ne connaissais pas encore, parmi elles, Toothpaste On My Suitcase m’a conquise dès la première écoute. Une petite mélodie mystérieuse sur laquelle Orouni pose sa délicate voix. Je ne me lasse pas de ses petites histoires.

Après la première écoute de l’album, une impression se dégage : Orouni joue avec nos émotions. A peine s'habitue-t-on à la douceur de la vie dans cette petite île que The Girl Is In Love nous sort de notre torpeur. C'est le morceau le plus électrique et le plus difficile à appréhender de l'album, il se détache du reste de l'album du fait de ses sonorités "grésillantes". Mais bien vite, les carillons de Bee Flat nous replongent dans l'atmosphère douce et rassurante de cette île magique.
The Late Polish Plumber démarre avec un piano et la seule voix d'Orouni, l'entrée en scène de la guitare donne à ce morceau un côté joyeux et entraînant alors que le sujet de cette chanson est assez sombre (quand je vous disais qu'il joue avec nos émotions!).
Don't be attached nous annonce que le bateau va lever l'ancre et qu'on va bientôt devoir doucement s'éloigner de cette île...mais j'y suis retourné quatre fois de suite et j'ai bien l'impression d'y séjourner encore longtemps!

A Matter Of Scale est plein d'espoir pour la suite du voyage dans le monde d'Orouni. Certains morceaux que je connaissais déjà sont là pour baliser mon voyage au cœur de cet album qui oscille doucement entre joie et tristesse, comme les flux et reflux d'une mer où l'on voudrait rester en apnée.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, je viens de recevoir mon planning des cours pour après les vacances et...Je pourrais être présente au Rendez Vous des Amis (café parisien), le 11 janvier prochain, pour le concert d'Orouni, quel bonheur!
La première partie sera assurée par le talentueux MiLK & Fruit Juice.

Procurez vous dès maintenant A Matter Of Scale en allant sur Myspace (comme dirait Jen, il va bientôt être en rupture de stock !). Je vous souhaite un excellent voyage. Et peut être que nous nous verrons au concert... ;-)

Edit : Le titre In The Old Days Of Our New Life est présent sur le volume 11 de l'éclectique compilation du Webzine A Découvrir Absolument....à découvrir absolument, justement, en téléchargement ici.

11/12/2006

L'Orouni nouveau est arrivé!

Une brève de la plus haute importance : l'album A Matter Of Scale d'Orouni est sorti aujourd'hui!! Félicitations à lui!

A Matter Of Scale - Orouni

Allez vite voir sur Myspace pour plus d'infos et son site pour une jolie surprise...J'ai hâte d'avoir l'album entre les mains...à suivre!

10/12/2006

Quarter pounder

The famous Quarter Pounder

Que les JP Koffe et autres Maïté se rassurent : je ne vais pas faire l'apologie du hamburger. Loin de moi cette idée sordide. C'était juste pour illustrer mon post sur un groupe dont je viens d'apprendre, grâce à Thanu, qu'il vient de sortir son deuxième album. Et c'est loin d'être de la malbouffe.
Quarter Pounder (qui est le nom d'un célèbre hamburger chez nos amis anglais, cf Pulp Fiction...) est né de l'esprit de deux frères assez dingues : Charles et Robert Peacefull, anciens membres du groupe The Gifts. Leur
biographie est assez déconcertante, on se demande comment ils peuvent encore avoir le cœur à faire de la musique. Mais passons.
Toujours est il que Robert et Charles nous avaient gratifiés d'un premier album éponyme en 2005, que j'avais écouté avec attention, grâce à Thanu une fois de plus (ce n'était pas l'album de l'année mais pas loin) et voila que j'apprends qu'ils remettent ça.


Venons en aux faits : les deux frères ont commis l'album You Seek it like a dream but when you find it you become it's prey au début du mois de septembre et nous l'ont livré le 3 décembre, il y a une semaine. Comme son prédécesseur Quarter-Pounder, il regorge de ballades plus ou moins entraînantes mais toujours aussi mélancoliques et entêtantes ("do you really want to throw it all away, do you really want to throw it all away...). Alors à l'heure des comptes (des classements des albums je veux dire), il est évident que celui ci sera en lice. Je vous entends déjà dire "mais ce n'est pas un album!". Et bien si, même si les frères Peacefull l'appellent pudiquement "the second collection of songs", c'est tout de même un bel album. La confusion réside dans le fait qu'il n'existe pas sous format CD mais uniquement en téléchargement...gratuit. Vous avez bien lu : comme pour leur précédent "recueil de chansons", Charles et Robert ne vendent pas leurs chansons, ils les donnent.

Petite mise en bouche :

Wednesday Dew.mp3 (un riff de guitare entêtant et surtout une chanson à deux voix magnifique)


Blackwater Falls.mp3 (écoutez bien les paroles, une petite historiette)


Je ne vais pas vous en dire plus, vous pouvez maintenant aller télécharger le reste de l'album ici (vous n'attendiez que ça, le fameux lien) et visiter leur page sur Myspace. On ne leur souhaite qu'une chose, à Charles et Robert : may the Lord go with them.

Charles et Robert en 2005


07/12/2006

Classement, pas classement?

Comme me l'a si bien fait remarquer un certain Ch....., je devrais faire, comme tous mes autres amis blogueurs, un TOP 10 ou 5 des meilleurs albums de cette année qui s'achève.
Je n'en ferais rien, tout simplement parce que je n'en ai aucune idée. En plus de ça, c'est tout à fait subjectif comme classement alors je ne crois pas que cela intéresse grand monde.

Par contre, ce que je sais faire, c'est le classement de mes artistes préférés de l'année. Ces artistes qui arrivent comme une étincelle dans l'obscurité, une bouffée d'oxygène. Cette année 2006 en est pleine, a priori, encore faut il ne pas prendre les (nombreuses) vessies pour des lanternes.

Je commence par mon petit chouchou, j'ai nommé Beirut.



Mais si, tu as de belles jambes…

A 19 ans, l’Américain Zach Condon a placé la barre très haut. Son 1er album, Gulag Orkestar, a fait l'effet d'une bombe dans l'indie world. " Trumpet from Paris, farfisa organ, accordion, piano, ukelele, mandolin, glockenspiel, violin, cello, tambourine, The air powered organ I bought on twelth street, Congo drum donated from the neighbors....A broken microphone stolen from the university of new mexico" c'est ainsi que le jeune homme décrit les instruments qui lui ont servi à composer ses morceaux et en effet, on en prend plein les oreilles.

Arrivé chez nous au printemps 2006, Beirut a rapidement fait chavirer les coeurs avec ses mélodies sortant de l'ordinaire. Malgré de petits problèmes de santé (survenus alors qu'il devait donner un concert en France) qui ont valu l'annulation de sa tournée, son prochain EP qui devrait s'appeler Lon Gisland EP (non, il n'y a pas de faute de frappe) est en cours d'enregistrement.

Je mets à votre disposition un extrait, Elephant Gun, à durée limitée : le lien s'autodétruira à minuit précisément. Si vous arrivez trop tard, allez l'écouter sur Myspace.

Elephant Gun.mp3 (extrait du prochain EP, Lon Gisland)


Scenic World.mp3 (extrait de Gulag Orkestar)

Vous pouvez aussi écouter d'autres extraits de cet excellent album sur Myspace et pourquoi pas, offrir Gulag Orkestar pour Noël...

03/12/2006

The Green Screen

The Decemberists n'ont pas fini de nous étonner. Le clip de "O Valencia!" a été réalisé dans le cadre du Re-animate The Decemberists Contest, organisé par Mtvu (chaîne Internet de MTV).

Voici le principe : ce clip est joué sur un fond vert, de manière à ce que les fans (ou autres) puissent ajouter les effets spéciaux qu'ils veulent. Les clips ainsi réalisés doivent être renvoyés avant le 15 décembre 2006 à Capitol Records, où ils seront évalués par The Decemberists eux mêmes et le gagnant se verra attribuer, tenez vous bien, un iMac Intel core 2 Duo et son clip sera diffusé sur les ondes de Mtvu. Rien que ça.

iMac Intel core 2 Duo

Ça vous tente? Alors à vos ordis! Le règlement du concours se trouve ici.

À ce train là, bientôt, on nous proposera de produire nous même les albums de nos artistes préférés. C'est beau le progrès.

01/12/2006

Christmas is near

Le 1er décembre, déjà. Cette date nous rappelle bien des choses.
Le 1er décembre veut dire que nous ne sommes plus qu'à 24 jours de la sacrosainte fête : Noël. Les rues de Toulouse en sont la preuve.

Le musée des Augustins illuminé

Noël, période des cadeaux, des bûches, des sapins qui laissent tomber leurs aiguilles avec nonchalence, des adultes déguisés en "Papas Noël" bedonnants, du marché de Noël (je suis restée une grande enfant et je ne le loupe jamais) de la frénésie dans les magasins (la Fnac à 10h du matin, c'est déja plein à craquer). Le 1er décembre me rappelle que je n'ai pas encore commencé mes achats (on s'y prendra tous le week end du 22 décembre, rendez vous aux caisses!) entre les neveux/nièces, Maman, Papa, les frangins, frangines, le copain, je ne sais plus quoi faire. Je trouverais sûrement, ne serait-ce que dans la musique, il y a de la matière : Songs For Christmas de Sufjan Stevens, le Soldat Rose, Love, le Best Of The Beatles (pouah pouah pouah, j'espère qu'on ne me l'offrira pas!) et j'en passe.

Le 1er décembre me rappelle aussi que c'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA et que plus que jamais, il faut se mobiliser, à chacun selon ses moyens.

Le 1er décembre, c'est le début du mois le plus prolifique en terme d'albums musicaux (période des fêtes oblige). On attend avec impatience celui d'Orouni. Je sens que pour moi, au pied du sapin, il va y avoir pleins de jolis petits albums!

Le 1er décembre, c'est aussi 17 jours précisément avant les partiels et là je dis aïe aïe aïe ça va chauffer.

Le 1er décembre c'est l'espoir d'avoir un peu de neige (avec les 20 degrès qu'on a encore aujourd'hui à Toulouse, on peut toujours attendre) tout en se disant que ce n'est pas cool pour ceux qui dorment dehors.

Enfin, le 1er décembre c'est le moment de se dire "bon là je fais n'importe quoi mais ce passons, dans 1 mois je prends de bonnes résolutions et tout repart à zéro". On en reparlera..

Pour attendre patiemment le Petit Papa Noël au coin du feu :

Sufjan Stevens -
Sister Winter.mp3 quelle voix magnifique sur ce morceau! (offrez Songs For Christmas !)

The Decemberists -
The Perfect Crime.mp3 (The Decemberists un 1er décembre, ce n'est pas de trop!). Offrez The Crane Wife pour Noël!

The American Analog Set -
Hard To Find.mp3 (mon coup de cœur de l'été 2003, inoubliable), tiré de Promise Of Love

Et surtout, soyez bien sages...


29/11/2006

Sea Songs and pretty things

Sea Songs EP - Benjamin Fincher

La vie d’une bloggeuse (ou d’un bloggeur) est faite de petits plaisirs musicaux solitaires et d’autres tellement fulgurants qu’on a envie d’en parler au monde entier. Le dernier en date se nomme Benjamin Fincher.

Benjamin Fincher est un mystère : est ce un seul homme? Un groupe? Cela importe peu je dirais, ce qui compte, c’est ce qu’il fait. Approchez donc que je vous conte ses mélodies.
Sea Songs EP rassemble quatre petites perles à écouter avec attention.
Après une journée harassante, je me suis assise bien confortablement, mon téléphone portable éteint, le casque sur les oreilles et les sens en éveil.

Whales Watching commence en douceur avec des notes de piano sur lesquelles vient se poser une voix d’une douceur délicieuse. Vous savez, une voix qui a une chaleur naturelle, qui vous envoûte à la première écoute. A mesure que le morceau se déroule, d’autres instruments entrent en scène jusqu’à ce véritable concert de violoncelles à la fin.
On passe doucement à un morceau de toute beauté à la guitare acoustique, Beatnik, incontestablement mon préféré. Il commence avec 24 secondes de pur rêve éveillé. Le son de la guitare est tellement proche de nous qu’on croirait avoir Benjamin Fincher près de soi. Cette voix toujours aussi chaude et mystérieuse entre en scène, nous berçant doucement. J'entends le crissement des cordes comme si j'étais présente en studio. Que dire de plus, ce morceau est tout simplement sublime, à écouter de toute urgence.
Je ne me suis pas encore remise de la claque sonore que je viens de prendre que soudain résonnent dans ma tête des riffs de guitare. The Void est le morceau le plus pop de l’EP, tous les éléments y sont : guitare, basse, claviers, batterie et ces magnifiques violoncelles qui font toute la différence entre une banale chanson pop et CETTE chanson. Tout en retenue, le morceau est bien ficelé et efficace.
Et là le coup de grâce : une intro à la guitare acoustique, des bruits de vagues, Bathed In Moonlight est mon deuxième morceau préféré (cela fait longtemps que je l’écoute et il est toujours aussi magique). Je suis sous le charme « please, please take my hand, go with me and you’ll feel free », libre je le suis déja et je partirais volontiers avec vous Benjamin Fincher. Ce morceau est une ballade au bord de l’eau. I can't explain what I'm feeling now, je suis sous le charme quand soudain j’entends la dernière parole soufflée dans un murmure « nothing is real, only my words »…

Nooon ! Ne partez pas ! Emmenez-moi avec vous, s’il vous plaît. Pourquoi les meilleures choses sont elles toujours les plus courtes ? J’ai réécouté Sea Songs EP plusieurs fois de suite et je ne peux que vous recommander cet artiste. Cette voix si particulière, ces accords de guitare, ces violoncelles magnifiques, croyez-moi, Benjamin Fincher ne restera pas inconnu longtemps.

Je vous invite urgemment à aller écouter Whales Watching et The Void sur son Myspace. Benjamin Fincher tient aussi un blog où il annonce ses concerts et où vous pouvez commander Sea Songs EP. Le prochain concert est programmé le samedi 2 décembre 2006 au Citron à Lyon. Alors, si vous passez par là, n’hésitez pas à aller le voir, en live ça doit être grandiose.

Je le sais, une question vous brûle les lèvres : mais qui est donc ce Benjamin Fincher ? Une partie de la réponse se trouve ici, une autre se trouve dans sa musique. A vous de jouer maintenant, je ne peux pas tout vous dire non plus…

Conseil de bloggeuse : écoutez les morceaux avec un casque audio, ce ne sera que meilleur et peut être verrez vous, vous aussi, apparaître l’âme de Benjamin Fincher…

24/11/2006

The Spinto Band (20/11/06), Le Ramier - Toulouse

Les évènements se sont déroulés dans la nuit du 20 au 21 novembre 2006.

20h : je reçois un appel étrange me disant « bon, tu t’amènes ? ». Obéissant à une force extérieure, j’enfile ma veste, une écharpe, je prends mon sac et j’enfourche mon vélo.
Brrr, quel froid glacial ! C’est indubitable : le lendemain, pour une raison ou pour une autre, je n’aurais plus de voix.
Rejoignant l'auteur de l'appel anonyme et son amie qui m’attendent en claquant des dents sur le Pont des Catalans, nous nous dirigeons vers une destination inconnue. Droite, gauche, feu rouge, gauche, on arrive devant un lieu où des personnes se sont amassées. J’attache mon vélo à la barrière et nous attendons. Au bout de quelques minutes, une voix nous ordonne « allez y, c’est dans la petite salle ». Tels des zombies, nous nous dirigeons vers ladite salle et là, horreur ! Je me demandais pourquoi j’étais sous hypnose ! C’est Cléopâtre qui nous a attirés ! Au secours ! Le concert était prévu au Ramier, on nous a parachutés au Kléo (le lieu incontournable des passionnés de musiques électroniques, ndlr) ! Une salle à la déco du plus mauvais goût qui puisse exister. Au dessus de la scène, Cléopâtre nous surveille, à droite, une tête de chien.

21h : Pony Taylor, entrée en matière. Pony Taylor

A l’arrivée du lead singer avec sa Les Paul rouge bordeaux et son archet je me dis « chouette, du post rock à la Sigur Rós ! ». L’archet en question, il ne s’en servira qu’une fois, sans grand succès. Le groupe d’Avignon s’échine, s’essaie à des mélodies à la White Stripes mais rien n’y fait : ça sent le réchauffé. Pourtant, ils ont essayé. Bref, ils s’éclipsent et reviennent pour démonter leur matos.

Et c’est là que nos petits bonshommes arrivent. The Spinto Boys
« Oh, Alvin & les Chipmunks ! » s’écrie quelqu’un. On n’en est pas loin en effet. Les jeunes gens du Spinto Band n’ont même pas mon âge. De suite, le public de la toute petite salle du Kléo est conquis. Les jeunes hommes ne manquent pas de rire de l’atmosphère bizarre de la salle et commencent leur show.

Dès les premières mesures, on sent qu’ils sont venus pour prendre du plaisir et ça c’est génial, ils sautent partout, font des cabrioles, des grimaces bref, ils ne se prennent absolument pas au sérieux. Assez sceptique au début, je me surprends à battre la mesure avec mon pied. Les titres s’enchaînent, tous aussi sautillants les uns que les autres, jusqu’au désormais célèbre Oh Mandy. C’est l’hystérie du côté des ados (majoritaires ce soir là). Les membres du groupe n’hésitent pas à parler au public, qui, en gros, n’a aucune idée de ce qu’ils peuvent bien raconter mais rit de bon cœur. Notamment sur une vanne au sujet de la tradition de mettre du vin dans la soupe, apparemment, le batteur se serait saoulé de la sorte la veille…intéressant. Soufflez dans le ballon je vous prie…

A la fin de Spy, les petits bonshommes sortent de scène sous les applaudissements et reviennent pour le rappel. 4 chansons plus tard, ils s’en vont définitivement.
Du moins c’est ce qu’ils croyaient parce que le public est resté là à applaudir pendant plus de 5 minutes. J’en ai profité pour demander le petit bout de papier tout dégoulinant de sueur qui servait de setlist à Thomas (le chanteur au pull vert), le roadie me l’a donné de bon cœur. Alors ils sont revenus nous interpréter une reprise de je ne sais plus quel groupe, mais fort bien réussie.

23h45 : tout le monde sort, j’ai la setlist précieusement gardée dans ma poche, les cheveux qui puent la nicotine à 20 mètres (pour quelqu’un qui ne fume pas, c’est la classe!) J’essaie de me souvenir : cette petite salle intimiste, moi à 30 centimètres des pieds de Thomas, ces petits jeunes hommes sautillants. Je n’imaginais pas que des gens aussi jeunes puissent me convaincre aussi vite, moi, la langue de vipère. The Spinto Band n’est certes pas LE groupe de l’année, ce ne sont pas non plus des poètes mais ils adorent ce qu’ils font et ça se voit. Ils ne sont pas barbants, figés, solennels et ne serait ce que pour ça, j’ai adoré leur concert.

Et cela malgré Cléopâtre qui me transperçait de son regard. Cléopâtre (en haut)

Setlist: Crack/Did I Tell You/Brown Boxes/Japan Is An Island/Mountains/CarPJ/Airport/Late/Stacy/Franco/Polily/Oh Mandy/Direct/Spy
Rappel: Trust/Carnival/Alone Now/Game Time/Blue Sky

19/11/2006

Time is running out


Je vis à 200 à l’heure ces temps ci, entre jouer les Sam pour les soirées de dégustation du Beaujolais nouveau et travailler sur les innombrables projets de Stratégie, Marketing et j’en passe, je n’ai pas une minute à moi (et je ne peux donc pas fouiner dans la jungle indie, CQFD). Dans ces conditions, un être humain normalement constitué aurait déjà craqué.
Mais moi j’ai un remède infaillible, tout à fait légal et indolore : une playlist de choc !


Voilà ce qui me fait tenir :

Damien Rice – 9 Crimes (mp3 ici) écoute compulsive

Sufjan Stevens – Chicago (en acoustique, ça vaut le détour! Mp3
)

Orouni - Kiss The Flower (en écoute
) écoute compulsive

Ben Kweller – Sundress (mp3
ici)

Peasant – Be Free (en téléchargement
)

Uzi &Ari - Tiny House

(Please) Don’t Blame Mexico - Big Eyes Repeating (un piano-voix sublime, en téléchargement sur
Myspace)

Orouni - Experiments On The Threshold Of Pain (allez voir par
)

Radiohead - 2+2=5

Mogwai - Ratts of the Capital

Uzi &Ari - Don’t Black Out
(en écoute sur
Myspace) écoute compulsive

Tenki - Etaples (téléchargeable sur
Myspace, merci Orouni pour la découverte)

Fionn Regan - Put a Penny in the Slot (en écoute sur
Myspace)

Lonely Faction – Small Spot Full Of Shadow (en téléchargement sur
Myspace)

The Decemberists - Sons & Daughters (
Merci aux autres blogeurs pour la découverte) écoute compulsive

Godspeed You Black Emperor! - Rockets Fall on Rocket Falls

The Spinto Band - Oh Mandy (que je vais voir en concert lundi, mp3
ici)

(Please) Don’t Blame Mexico - Your Haters Society

R.E.M – Everybody Hurts
(la chanson remonte-moral par excellence)

Sufjan Stevens – The Man Of Metropolis Steals Our Heart

Sigur Rós – Vaka [Live in Vienna]
(mp3
) écoute compulsive

Je n’ai pas mis la totalité de la playlist en mp3 car :
1/ il y a des classiques (R.E.M quand même..Ah non ?)
2/ si vous êtes blogueur, chercher des perles fait partie de votre passe-temps favori, ce ne sera pas bien difficile de trouver ces morceaux
3/ je suis un peu fainéante, alors…

Je vous présenterais les petits nouveaux un de ces jours (
Lonely Faction, (Please) Don’t Blame Mexico, Tenki…), Orouni on ne le présente plus, on l’écoute ! De même pour Fionn Regan, The Decemberists et les autres.

Ah j’oubliais, n’hésitez pas à acheter les albums des artistes susnommés (et c’est à ce moment précis qu'
Amazon arrive avec ses gros sabots…)

17/11/2006

Souris et tais-toi


J’ai manqué de m’étouffer avec mon thé ce matin, quand j’ai appris que Ségolène Royal était la candidate socialiste pour les élections de 2007. Je n’ai rien contre les femmes ambitieuses (j’en suis une) ni contre le PS mais sérieusement, on marche sur la tête.
En 2002, j’étais trop jeune pour aller voter alors je suis allée manifester contre Le Pen et j’espérais que ce dilemme ne se présenterait plus à l’avenir. Je le vois arriver gros comme une maison.
Les mannequins glacés avec un teint de soleil, j’en ai eu ma dose. On va droit dans le mur là, j’espère me tromper mais je pense que la France n’est pas prête à élire une femme à la tête du pays, qui plus est une femme qui ne sait absolument pas de quoi elle parle. C’est bien mignon de vouloir rassembler les socialistes avec de grands sourires et de belles paroles, encore faut il que les Français suivent. Comment représenter une nation quand on ne connaît même pas le prix du litre de lait? J’avais espoir, je rêvais d'un candidat qui pourrait contrer Sarko et Le Pen mais là tout s’effondre. Je sens qu’on va encore se reprendre la droite dans la face, si je puis me permettre. La politique et moi ne sommes pas en bons termes, alors voir ceux qui au PS ont critiqué Ségolène rentrer dans le rang la queue entre les jambes, ça me fait peur : retourner sa veste de la sorte, ça en dit long sur ce qu’on pourrait faire une fois au pouvoir.

Je sais, ce n’est pas politiquement correct de parler de ça sur un blog à vocation musicale. Mais il y a bien un lien avec la musique : en quelque sorte, elle est l’échappatoire à une réalité pourrie, le nouvel opium du peuple, le moyen de disparaître momentanément et de se dire que ce qui se passe est sûrement un rêve. Vous verrez, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Noir Désir – L’Homme Pressé.mp3

Radiohead –
How To Disappear Completely.mp3

15/11/2006

Nostalgie quand tu nous tiens…


Il y a des souvenirs inoubliables : les biscottes beurre/confiture de Maman au goûter devant les Minikeums, le premier baiser, les dimanches pluvieux à écouter du Pink Floyd avec Papa, ma première guitare, mon premier CD, mon premier repas d’étudiante dans mon 9 m², la majoration au concours et…les Snorkies.
Mais qui sont les Snorkies ? C’était LA question de toute une génération, certains ne s’en sont jamais remis. Je me souviens non sans émotion de cette chanson criarde « Qui qui qui sont les Snorkies ? Qui qui qui mais quiii ? Qui qui qui sont les Snorkies ? Qui qui qui mais quiiiiii ? »

Alors, les Snorkies, maintenant que je suis assez grande pour le savoir, sont des créatures nymphomanes...Oh excusez moi, je confondais avec Lucille Amour & Rock’n’roll (le mot roll n’est pas de trop, vive les pelles !).

Voilà le pitch : « En 1643, après une attaque de pirates, un capitaine coule avec son navire. C'est alors qu'il découvre des étranges créatures vivant sous l'eau... Coupés du monde terrestre, les Snorkies ont évolué comme les humains, vivant dans des maisons semblables et mangeant la même nourriture. Vivant à Snorkland et gentils comme tout, ils ressemblent fortement à des Schtroumpfs. La différence étant qu'ils sont multicolores, n'ont pas de nez mais ont une trompe sur la tête. Astral, Cathy, Jojo, Daphné, Harpo, le poulpe Oxy, le Professeur Galéo, Mademoiselle Briselame (l'institutrice), Junior et son père le Gouverneur forment quelques uns des principaux personnages du dessin animé qui vont vivre diverses aventures palpitantes... »
source : Planète Jeunesse (j’ai mes références).

Un peu de nostalgie ne fait pas de mal hein? En bonus, le générique du dessin animé culte de notre enfance :

générique snorkies.mp3 (comment oublier ces voix de crécelle ?)

C’était LE guilty pleasure de l’année (non en fait c’était un gage stupide, Philippe, tu vas me le payer !)

12/11/2006

Xiu Xiu, Uzi et Ari!


Aujourd’hui c’est jour de fête, (comprenez je suis de bonne humeur…) alors ce sera deux artistes pour le prix d’un post.
Je suis récemment tombée en extase (merci Marjo…) devant un un groupe des plus étranges : Xiu Xiu (prononcez chouchou). Mené par le mystérieux Jamie Stewart, ce groupe de rock expérimental, basé à San Jose (Californie) n’en est pas à son coup d’essai. Son 6ème album, The Air Force, est de loin le plus ténébreux de tous, avec des influences orientales (écoutez l’excellent Boy Soprano).
Ayant commencé à les découvrir « par le début »à travers leur deuxième album A Promise, j’ai été frappée par la schizophrénie du chant de Jamie Stewart. Sad Pony Guerrilla Girl est pour moi l’emblème de cet album, elle commence doucement et termine en grand n’importe quoi, tout ce que j‘aime.
Par la suite, paru courant 2004, Fabulous Muscles est une grande réussite. Son inclassabilité musicale, son énergie noire mais communicative n’a d’ailleurs toujours pas pris une ride. Le mélange de rock presque industriel, d’électronique, de voix bancales et de gimmicks fait revenir régulièrement l’album sur la platine, les jours de tristesse agressive, sans mélancolie.
La forêt paru en 2005 s’inscrit dans le même trip. On y retrouve comme un prolongement de l’œuvre « maladive mais belle » entamé avec le précédent et second opus.
Xiu Xiu ne cessera pas de nous étonner avec ses chansons sombres, qui vous prennent aux tripes. Comme m’a dit une amie, « c'est tellement glauque que ça en devient frappant » et c’est tout à fait ça, on aurait presque honte de faire écouter cette artiste à son entourage.

Enfin bon, revenons à quelque chose de plus calme : autre groupe qui hante mon Ipaude, Uzi & Ari.
Uzi & Ari est à la base un duo américain crée en 2003, originaire de l’Utah, mené par un certain Ben Shepard, aidé par son acolyte Kurt Waldron. Une voix d’outre tombe, des blips dignes d’Aphex Twin ou de Thom Yorke, je dirais de l’élécro pop minimaliste mais surtout pour moi, un éléctrochoc.
En ma qualité de fan de Radiohead (c’est de notoriété publique maintenant), je suis tombée amoureuse de la voix du chanteur grâce à un petit farçeur qui m’a présenté Don’t Black Out, leur single, comme étant une œuvre de Thom Yorke. Alors là j’ai pris une claque énorme, Tiny House est faite en toute subtilité et retenue, avec son rythme de marche funèbre et la voix mystérieuse de Ben Shepard. C’est tellement beau que ce groupe ne restera pas inconnu longtemps (La Blogothèque en parle aussi). Le premier album, It Is Freezing out, ne vous laissera pas de glace.

Alors voilà, cette semaine, pour oublier Sufjan Stevens, j’étais sous perfusion d’Uzi & Ari et de Xiu Xiu, de puissants antalgiques. C’est un peu triste, vous me direz, mais puissamment efficace.

Xiu XiuSad Pony Guerrilla Girl.mp3 highly recommended!
Xiu XiuBoy Soprano.mp3
Je pouvais pas résister au plaisir de vous mettre un morceau live, histoire de prouver, au cas où vous douteriez encore, que ces gens sont fous :
Xiu Xiu - I Broke Up (KVRX Live).mp3

Procurez vous The Air Force et A Promise (ou faites un tour par Myspace)

Uzi & AriDon’t Black Out.mp3 (un peu fainéante, j’ai repris le lien de la Blogothèque…)

Pour le reste, procurez vous It Is Freezing Out (ou allez sur Myspace)

Croyez moi, vous serez subjugués.

11/11/2006

Lazy jour férié...

Je suis pas dans mon assiette ces jours ci, j'écoute n'importe quoi (le Festival des Inrocks, est ce raisonnable?), mange n'importe quoi, travaille trop...
En plus de ça, je suis triste d'avoir loupé le concert de Sufjan Stevens jeudi soir (j'ai dû revendre ma place...).
Mais je pouvais compter sur le savoir faire (et savoir-écrire) des jeunes talents de la Blogosphère pour me rendre compte fidèlement de ce concert magique.
Allez vite lire l'extatique review de Bopper, vous serez touchés par la grâce. Amen.

Bon, je promets de faire un post intéressant prochainement (et ce n'est pas un voeu pieux) et vous parler de mes prochains concerts.

29/10/2006

Human great box

Bon je sais c'est un peu tard pour cela mais je voulais vous parler du concert que je suis allée voir Samedi 21 Octobre.
Rappel des faits : il n'y a pas longtemps, je suis allée voir Archive et je me suis intéressée à l'adorable Pollard Berrier, leur nouveau chanteur. Voilà que je tombe sur une bio du Monsieur qui indique qu'il faisait partie du collectif autrichien Bauchklang avant d'être joliment débauché par Archive.
Je me suis dit : Bauchklang, à première vue, ça sonne moche, en plus autrichien, ils doivent sûrement chanter en allemant, quelle horreur!! (la seule chanson allemande que je trouve "écoutable" est 99 Luftballons de NENA!). En approfondissant mes recherches, je découvre que non seulement, ils chantent en anglais mais en plus, ils font toute la musique "à la bouche". Je m'explique : au lieu de jouer de la gratte ou du synthé et de chanter dessus, nos 5 personnes (avec Pollard ils étaient 6) font des bruits avec leur bouche qui sont absolument bluffants!! Deuxième découverte : ils passaient à Toulouse dans le cadre du festival "Jazz sur son 31", le rêve!
Ni une ni deux, je prends mon billet et pour attendre, j'emprunte Jamzero à un excellent pote (Auguste dans le texte) fan de la 1ère heure. J'ai pas trop écouté, pour ne pas "déflorer" la surprise.

Samedi 21, 21h, on arrive Auguste et moi devant la SDF de Ramonville. Première partie, Matthew Herbert, j'ai pas accrocché c'est du Jazz surfait, pas ma tasse de thé!
3/4 d'heures plus tard, voilà nos 6 bonshommes qui entrent en scène. Rien de spécial avec eux, sinon un micro et une armada de bouteilles d'eau.
Et là, je suis restée scotchée : ils ont fait une version de Roxanne, de Police, à la bouche, avec tous les instruments dans les moindres détails, le "bassiste" bucal était tout simplement bluffant!! Ensuite vient celle dont Auguste m'a le plus parlée : Rythm Of The Time. Un mix de Hip Hop et de ragga, envôtant, on se surprend même à battre la mesure avec le pied alors qu'il n'y a aucun instrument sur scène!! Le public (peu nombreux, j'adore!!) leur a fait une ovation et ils ont fait un rappel. Je vous assure, vous devez trouver ça nul, le beat box, c'est ce que je pensais aussi mais ce concert m'a fait changer d'avis. Auguste était aux anges, moi aussi.
Aujourd'hui encore, je n'en reviens pas d'avoir assisté à une telle performance! Très très bon concert, je vous conseille vivement Bauchklang si vous avez la chance de les avoir près de chez vous.

Je me suis procurée Many People sur lequel figure Rythm of Time, mais sur album, on perd un peu la magie du live (logique). Mais surtout, il y a l'excellent Navigator, que voici (pour vous donner une idée de la "chose") :

Navigator.mp3

En plus de ça, ces temps ci, je me surprend à essayer de faire du Beat box, ça passera, j'essaie de me soigner :-)

PS : allez faire un tour sur leur site, c'est bourré de mp3s et vidéos!

17/10/2006

Archivé!

J’étais hier au concert d’Archive, dans une salle moyenne (environ 1500 personnes à vue d’œil) de Portet sur Garonne.
Avant cela, j’étais allée au concert acoustique gratos de la FNAC, c’était magique ! j’étais à peine à 1 mètre d’eux, il y avait Darius Keeler, Pollard Berrier, Dave Penny, Maria Q et Steve Harris. En acoustique, Fuck U est toujours aussi puissante, surtout avec un Dave Penny qui se tient comme Kurt Cobain ! Pulse en acoustique c’est mémorable. Maria Q est venue chanter une fois si je ne me trompe pas, le reste du temps, elle était assise à regarder. Le petit nouveau, Pollard, est craquant comme tout (ça ce sont mes hormones qui parlent !), même avec une coiffure douteuse. Il a une voix puissante, un peu trop parfaite (system ressemblait « intonation pour intonation » à la version sur l’album). Ils sont vraiment adorables et humbles, une fois leur set fini, ils sont venus signer des autographes, je ne pouvais pas rater ça! J’ai fait dédicacer « You all look the same to me », mon préféré, et mon Moleskine (je vais essayer de poster la photo). Au moment de signer, Pollard (qui portrait des lunettes qui lui allaient à merveille) m’a demandé « How do you write your name ? ». Je lui ai épelé, sans le “h” (que je trouve inutile soit dit en passant) puis il a dit « oh, Kadija, it’s a beautiful name, I’ve never heard it before ! » le tout avec un sourire que je n’oublierais pas de sitôt ! Maria est intervenue, me demandant « where does it come from ? », quand je lui ai dit que c’était marocain, elle a dit « an exotic name for an exotic girl », remarque que je trouve…fausse. Mon prénom est certes étranger mais nullement exotique (si c’était Shérazade, j’aurais pu le penser..). Ils m’ont signé deux pages sur mon carnet et je suis partie avec un sourire béat. :)
Maintenant, le concert, le vrai. Arrivée pile à l’heure, j’ai été surprise de voir qu’il n’y avait pas d’agglutinement près des barrières alors je me suis précipitée là. J’étais juste en face de Dave Penny (c’est vraiment lui qui m’a le plus fascinée ce soir là) et de Danny Griffiths, côté droit. A l’extrême gauche, Darius pianotait comme un fou sur son Rhodes, à côté Steve à la guitare et Pollard au chant.
Comme je ne connaissais pas toute la discographie d’Archive, je ne peux pas dire quelle était la set list. En ouverture, on a eu un morceau de Lights dont j’ai oublié le nom, le même qu’on a eu à l’acoustique. Numb toujours aussi magnifique, chanté par un Dave enragé. Toutes les photos ou presque que j’ai prises sont focalisées sur lui (faut dire qu’il était pile en face de moi. Un grand bonhomme sec avec des cheveux qui lui bouffent le visage, forcément, ça intrigue). Quand les premières notes d’Again ont retenties, c’était l’hystérie, puis un silence religieux. Un morceau magnifique, qui s’est étendu sur environ 20 minutes, un trip de fou, Chanté par un Dave habité (qui me fait un peu penser à Jonny Greenwood, rapport aux cheveux qui lui cachent le visage et à sa tête constamment baissée quand il torture sa guitare), je regrette juste qu’il n’y ai pas eu l’harmonica. Fuck U chanté avec désinvolture par le même Dave. Au rappel, les applaudissements ne voulaient pas cesser, Pollard avait l’air ému (ou peut être l’est il toujours ?). En guise de rappel on a eu System, incontournable, et un excellent morceau avec Maria Q. Puis c’était fini.

Les points négatifs : un jeu de lumière vraiment inapproprié, je pense pas que ce soit une bonne idée d’éclairer le public en permanence. En plus, j’avais pile en face de moi un projecteur, ce qui a anéantit mes espoirs de jolies photos. Mais peut être est ce parce qu’on était dans une petite salle et que le matos est plutôt fait pour les Zénith ? Et aussi le manque de communication avec le public (mais ça doit être propre aux anglais, la timidité).
Ce que j’ai adoré : tout, sauf les lumières. C’était plus un concert de rock que de Trip Hop mais moi ça me suffit, ça ne me gêne pas qu’Archive fasse des morceaux qui bougent, au moins on ne pourra pas les taxer de « chanteurs déprimants ». Again, Numb, Fuck U, Pulse, System et le morceau d’intro dont je n’ai pas le nom ont été mes préférés. Ce que j’ai le plus adoré, c’est le public. Silencieux pendant les morceaux et super enthousiaste entre les morceaux, pas de cris inutiles, bref un savoir vivre évident.
Les gens du sud sont vraiment géniaux, pas de bousculades, on laissait volontiers sa place aux plus petits (à Paris, c’est autre chose !), pas de pogo inutile, des gens adorables qui m’ont déposée chez moi alors que je ne les connaissais que depuis 1h.
En somme, je ne suis pas déçue, je suis même ravie. Archive est vraiment un groupe à part et sa prestation scénique est certes à revoir mais on sent qu’il y a de la sincérité là-dessous. Je préfère mille fois l’humilité d’Archive à la mégalomanie de Muse (qui fait le Zénith à Toulouse, c’est dire). J’aurais aimé aller les revoir à Paris mais je n’aime pas le public parisien et ça peut sérieusement gâcher mon plaisir.

Merci Archive.

10/10/2006

Lights came to me


J’ai oublié de parler d’une chose qi me tient à cœur dans le post précédent, mais j’en fais un spécial (on va pas mélanger).
Ce dont je vais parler n’est pas nouveau, c’est Archive. Le nouvel album Lights étant sorti il y a quelques mois, ces messieurs en assurent la promo et passerons près de Toulouse le 16 octobre prochain. J’ai rogné mon faible budget d’étudiante pour me payer le luxe d’aller les voir en concert (c’est pas grave, je mangerais moins, ça tombe bien, je jeûne..).
Comme une bonne élève, je révise avant le grand oral, sauf que là, ce n’est pas moi qui vais parler mais eux qui vont chanter ! alors voilà ce qui passe en boucle sur mon lecteur Mp3 :

Fool
Sleep
Noise
Black
Organ Song (un régal)
Now and Then
Numb
System
Girlfriend in Coma (unplugged)
Here
Veins
Pulse
Lights
Finding It So Hard
Again


Vous remarquerez qu’il y a plus d’anciens morceaux que de nouveaux, c’est juste que je préfère les anciens aux nouveaux et qu’il est rare que les artistes jouent plus de 5 nouveaux morceaux dans un set. Je suis déjà sûr qu’on aura droit à System et Lights.
Les trois derniers de ma playlist sont un véritable trip, ce sont 3 des morceaux les plus longs de la discographie d’Archive (et encore, j’ai pas mis Finding It So Hard à proximité, sinon ça aurait fait too much), un bonheur, Again clôt le tout en beauté. Après ça, croyez moi, vous planez (en toute légalité, on est d’accord).

Vivement lundi donc, ça promet d’être grandiose (et puis avouons le, c’est l’occasion de voir ce que les nouveaux chanteurs, David Penney, Pollard Berrier et Maria Q ont dans le ventre)

La reprise

Ça fait longtemps que j’ai pas posté, mais avec la rentrée (et oui, moi j’ai eu des vacances jusqu’au 2 octobre), le déménagement, les formalités administratives, ses repères à retrouver dans la ville rose, c’est pas évident. Alors, j’ai pas fait beaucoup de découvertes musicales.
Le jour de ma rentrée sortait le nouvel album de Beck, un signe ? Un CD et un DVD, bien pour commencer l’année ! Avec un pochette à personnaliser avec des stickers.

Beck, je suis fan. D’autant plus depuis sa prestation à Rock en Seine cet été, totalement déjantée. J’avais entendu de nouveaux morceaux lors de ce concert mais je ne connaissais pas le teneur de l’album. Plutôt funky que rock ou folk (non, pas Rock&Folk), avec des titres carrément Hip Hop (1000 BPM), d’autres plus funk (Inside Out). Notre petit blondinet californien a élargi son horizon musical, en intégrant nottament un nouvel instrument, le Guembri (african bass en anglais) qui est un instrument utilisé par les Gnawas, musisciens marocains du Sahara. Un son formidable, mix entre basse, guitare et banjo. C’est sur le morceau d’introduction, Elevator Music, qu’on l’entend (sur la vidéo on peut voir à quoi cet instrument ressemble). Autre exploration (ou plutôt retour vers) : l’éléctronique. Motorcade en étant le meilleur exemple, il y a des ons qu’on peut retrouver sur l’album de Thom Yorke (les « beats » ressemblent furieusement à ceux qu’il y a sur Cymbal Rush de Yorke). Le très planant Movie Theme à quelquechose d’Air. Il y a tellement de références qu’il serait fastidieux de tout citer (ne criez pas au « blasphème » mais il me semble que The Horrible Fanfare/Landslide/Exoskeleton a quelquechose de Serge Gainsbourg sur l’intro, un peu comme la trame de Requiem pour un con).
Mes favorites (on en a tous) sont Cellphone’s Dead, très éléctronique, avec la nièce de Beck qui clame « One by one I’ll knock you out », Nausea (qui me rappelle Black Tambourine, très efficace), New Round qui sonne très folk sur l’intro (j’adore nottament le dédoublement de voix), No Complaints qui est pour moi la plus rock de l’album.

Une fois de plus, on ne sait pas ou classer Beck, à la Fnac c’est dans le Rock Indé, mais c’est bien plus dificile que ça ! Electro, un peu de reggae (c’est surtout pour les basses omniprésentes que je dis ça), percussions brésiliennes, hip hop…un touche à tout en somme.
Touche à tout innovateur qui plus est, avec des clips faits maison qui sont certes stupides (une femme déguisée en piano, Beck déguisé en ours…) mais marrants à souhait. Ça nous change des soupes que nous sert MTV.

23/09/2006

Live from Aberystwyth


La France ne me manque pas tant que ça. Je ne fais pas de grande trouvailles musicales chez les Gallois, mais néanmoins, j'ai eu la bonne surprise d'apprendre que Damien Rice sortait un nouvel album, la classe!! Alors j'ai pris mon précieux ordi pendant mes vacances pour réaliser ce post avec amour...et le poster à partir d'un cyber d'Aberystwyth.

Damien Rice, pour ceux qui ne connaîtraient pas, est un jeune irlandais qui a commencé sa carrière de musicien en tant que chanteur de Juniper, groupe qui a sorti 2 singles. Il avait déja sorti un album solo en 2003, 0, suivi de plusieurs EPs. Ce sublime premier album m'avait bien plu, avec une voix digne de Jeff Buckley (d'ailleurs, il a magnifiquement repris Hallelujah). La chanson The Blower's Daughter tirée de cet album est jouée au début du film Closer. Son prochain album intitulé 9, sort dans les prochains mois, je jubile d'avance.

En attendant, voici quelques Mp3 dont une prestation live de Damien qui reprend (médiocrement je dois dire, mais avec une jolie voix) le fameux Creep (pas besoin de préciser que c'est de Radiohead), un autre morceau live, Delicate (il est rare d'entendre de si belles mélodies au violon de nos jours) et The Blower's Daughter.

Creep (Radiohead cover).mp3
Delicate (KCRW Sessions).mp3
The Blower's Daughter.mp3

Pour plus d'informations, jetez un coup d'oeil sur son site.
Depuis que je suis ici, une chanson me trotte dans la tête, Ooh des Scissors Sisters, les gallois sont fous de ce groupe! C'est vrai que sur les dancefloors, ça fait un malheur.

Ce sera tout.

15/09/2006

Ireland Trip

Pour un post de rentrée, j’avais des tas d’idées et je ne savais pas à quel artiste me vouer.
Bon, je vais déjà expédier ceux dont je ne veux pas parler : Charlotte Gainsbourg et toute la hype autour de 5.55 (tiens, l’heure à laquelle je me lève pour aller au boulot !), Arctic Monkeys que j’adore et qui ont eu le Grammy Award (ils le méritaient bien) mais dont on entend trop parler, Miossec que j’adore aussi mais je ne peux pas faire un post sur Miossec, tout simplement parce que ce mec est tellement lunatique que j’ai peur de me tromper dans l’interprétation des chansons.
Alors, une fois n’est pas coutume, je fais un post sur un parfait inconnu mais qui j’espère ne va pas le rester longtemps : Fionn Regan. J’ai été subjuguée par la voix de ce jeune irlandais (il faut dire que j’ai un faible pour les britanniques), une voix si claire et si douce, avec un jeu de guitare époustouflant, le truc qui vous réveille en douceur le matin et vous plonge dans la brume irlandaise. Cette voix si particulière qui me fait penser à Sufjan Stevens (ça me poursuit) ou encore le jeune Ben Kweller (dont le nouvel album Ben Kweller est une merveille, voix désinvolte, gueule d’ange). D’habitude je me contente de faire des commentaires sur les artistes mais là j’ai tellement adoré que je vous laisse en juger :

Put A Penny In The Slot.mp3

Hunters Map.mp3

(merci Franswa pour la découverte)

Put A Penny In The Slot est mon préféré de l’album The End Of History. Un coup de cœur, vraiment. Et l’arpge sur Hunters Map est magnifique. allez faire un tour sur son Myspace, vous ne serez pas déçus.
J’ai pris une résolution : consacrer un peu plus de mon temps aux artistes indé (je pense qu’on n’a pas besoin de faire un post sur Charlotte, la presse spécialisée s’en est occupé).

Je précise, au cas où il y aurait des doutes, que j’écoute en boucle 5.55 et que je ne déteste pas Charlotte Gainsbourg. C’est juste que chacun à le droit à sa place au soleil et elle je crois qu’en cette rentrée, elle crée un éclipse.

Bonne rentrée à tous, moi, comme je ne fais jamais rien comme les autres, je prends mes vacances dès lundi, au Pays de Galles j’espère que je vais ramener des pépites musicales de chez les « sheep shaggers ». Après bah, reprise des cours, le pied quoi.

31/08/2006

Il y a 5 jours...

Histoire de ne pas oublier, des images qui resteront à jamais dans ma mémoire. Mémorables, donc.


Beck le Boss

Alééééé!!

Come on... Na na nananananaaaaa!!!(désolée..). Beck : mon coup de coeur.


Et oui Thom, t'as tout donné, et merci pour tout...*snif*

29/08/2006

Retour de Rock En Seine

Je suis encore sous le choc (ce sont mes jambes surtout!!!) je suis restée debout de 14h30 jusqu'à la fin, j''en pouvais plus mais je suis comblée!! certes une setlist un peu trop lisse (festival oblige) mais une voix de Thom magnifique, claire comme de l'eau de roche.... j'ai adoré l'entrée en scène avec Airbag et puis le fait qu'ils jouent "the gloaming", 1ère fois en Europe pour la tournée 2006! J’étais au 3ème rang Droite côté Jonny (au début du moins parce qu’avec les violents mouvements de foule, je me suis retrouvée face à Thom !).
J’ai adoré quand tout le public à repris 2+2=5 avant le show de Beck (grandiose, mais j’en parlerais plus tard), ça fout la chair de poule rien que d’y repenser. Pour mon premier concert de Radiohead, j’ai pas été déçue, j’ai adoré « you & whose army » (c’est vrai qu’avec les écrans géants, la tête de Thom on dirait un hamster, voir photo ci dessus !) avec Thom qui se tournait vers nous, Idioteque, il est venu vers le côté droit (vu de près, il est petit, dire que c’est pour ce petit bonhomme qu’il y avait cette marrée humaine !). Jonny aussi était marrant, sur la deuxième chanson, il ne savait pas quoi faire de ses mains, il avait l’ai stressé et regardait fixement le public…Colin m’a bien fait marrer avaec ses mimiques, surtout quand Thom s’est planté sur les paroles de Idioteque. Et puis c’était quoi ce gilet flashy ? ah ah ah ! Ed fidèle à lui-même, tout sourire et Phil je l'ai vu quà la fin. Et Thom qui parle français avec ce craquant accent british, on s’est bien marré parce qu’à chaque fois, au lieu de dire chanson, il disait d’abord « sanchon », et puis son côté ironique quand il a dit « la prochaine chanson, vous la connaissez…j’éspère. » en parlant de Paranoid Android.
Ça m’a bien fait plaisir de voir Thomas (entrevu plutôt, puisque moi je ne voulais pas bouger de ma place !) j’ai vu Oli aussi, avec son parapluie rose, super repérable !(et oui, moi je t’ai vu mais pas toi ! jusqu’à Phoenix, j’étais derrière ton frangin et un mec qui te connaissait) Bref, je pourrais continuer comme ça des heures, j’ai la tête et les oreilles pleines de souvenirs, je me suis même pas affolée quand j’ai vu que j’avais raté le dernier train pour rentrer à la maison, j’étais dans un état second, j’avais mal aux jambes mais j’avais le sourire.
A la gare Montparnasse, on a rencontré deux mecs qui revenaient aussi de là bas, on a discuté, échangé nos impressions (à vrai dire, j’avais plus de voix) et puis comme des bienheureux, on a dormi dans la salle d’attente de la gare (chose que je n’aurais jamais faite !) en attendant le train de 7h30. Ce n’est qu’en arrivant chez moi que j’ai réalisé ce qui m’arrivait : à force d’avoir sauté partout (parfois, je ne sautais pas mais prise en sandwich entre deux mecs qui sautent, t’as pas le choix, mention spéciale sur 2+2=5) j’avais des crampes de fou ! inoubliable (comme tous les premiers concerts), j'aimerais tellement l'avoir en bootleg...quelle ambiance de malade, de l'hystérie collective (du moins dans les premiers rangs, derrière je sais pas, et puis le temps était avec nous aussi... et ce mardi matin, I have got The Bends et des crampes à ne plus pouvoir marcher droit... je ferais une review un peu plus complète et plus sérieuse (parler des morceaux par exemple et non des nanas qui chantaient faux dans mes oreilles!)

Pour ce qui est du reste du festival (car je n’y allais pas que pour Radiohead !) Beck m'a subjuguée, quel show!! c'était grandiose, j'ai aussi adoré le spectacle de marionettes à la pause (quand elles vont dans la loge de Radiohead...) j'aimerais tellement trouver une vidéo de cette partie ou un bootleg du concert la musique avec la table et les couverts, c'était bien trouvé, son joueur de tambourin qui saute partout, la bataille des ours...mais j'ai eu l'impression qu'il planait un peu, aucune réaction, très peu de commentaires (une fois thank you je crois) et il a mis du temps à enlever ses lunettes ! non, sérieux, s'il revient en concert en France, j'y cours!
Taking Back Sunday : too much le mec, des attitudes de folle, il me stressait à faire n'importe quoi avec son micro!
Phoenix : efficace, sans plus et Dead 60's no comment.
Wolfmother et Nada Surf la veille, j'ai été scotchée aussi : par la fougue des premiers et par la maîtrise de notre langue des deuxième...reprendre la petite bill de Souchon dans un festival de Rock et sans la moindre faute et le moindre accent, fallait le faire! Calexico : soporifique. le reste, g pas vu. un détail : les mecs de la sécurité n'arrêtaient pas d'empêcher les gens de prendre des photos pendant Radiohead alors qu'avant, pour Beck ça mitraillait (une nana était pile en face de lui, elle le mitraillait tellement que je crois que c'est pour ça qu'il a gardé ses lunettes!)...bizarre, sont-ce des consignes officielles? Je ne pense pas mais sérieux, si j'avais un appareil photo, ça m'aurait bien fait chier de ne pas l'utiliser!


Setlist de Radiohead :
01 Airbag
02 2+2=5 [pogo de rigueur!! C’est ça qui m’a broyé les jambes!]
03 The National Anthem
04 My Iron Lung
05 Morning Bell
06 Fake Plastic Trees
07 Videotape [Thom: “Et maintenant un nouveau chanson“]
08 Nude [la basse trop forte m'a retournée les tripes!]
09 The Gloaming
10 Paranoid Android
11 All I Need
12 Pyramid Song
13 Lucky
14 The Bends
15 I Might Be Wrong
16 Idioteque
17 Everything In Its Right Place

Rappel [un seul, ça m'a un peu laissé sur ma faim mais bon...]

18 You And Whose Army
19 Bodysnatchers [je ne l'ai pas entendue, je devais être dans un état subconscient après You & Whose Army]
20 There There
21 Karma Police

À bientôt les gars!

21/08/2006

Dernière ligne droite

La dernière ligne droite…J-4 avant…Rock En Seine !! je ne tiens plus en place, malgré le fait que Richard Ashcroft ait gentiment révoqué sa participation au festival (franchement, Richard, c’est vraiment pas cool), mais bon, il est remplacé par Kasabian, un groupe que je ne connais pas mais dont j’entends le plus grand bien, donc à découvrir…mais mon ami qui devait m’accompagner étant fan de Richard, en fait il ne venait que pour ça, est sur le point de revendre son pass (je l’avais convaincu de rester le 2ème jour pour Radiohead mais là, l’annulation d’Ashcroft, c’est la goutte d’eau malvenue qui fait déborder le vase…)..Philippe, je t’en supplie, ne me laisse pas toute seule !
Durant les festivals, on se pose souvent la question de savoir quelle scène on va squatter le plus. Je me suis fait mon petit programme :

Vendredi 25 :

Wolfmother (Wou-Hou !) : scène de la cascade
Nada Surf : Grande Scène (je vais devoir me taper un sprint pour y aller, rester 30 minutes et revenir à la scène de la cascade pour Clap Your Hands…)
Clap Your Hands Say Yeah ! (Probablement essoufflée): scène de la cascade
Kasabian (à voir) ou Patrice : Scène de la cascade ou Grande scène (encore un sprint !)
The Raconteurs ou DJ Shadow (peut être un peu des deux, si les premiers me gavent…)

Dodo….

Samedi 26 :

JE NE SQUATTE QUE LA GRANDE SCENE, COTE DROIT POUR ETRE EN FACE DE JONNY GREENWOOD A 21H30 !!
Taking Back Sunday
Phoenix (je suis fan)
The Dead 60’S (connait pas mais il n’est pas question que je bouge de ma place!)
Beck (*soupir*, oh mon beau blondinet !)
Et là, et là, ce que j’attends depuis le mois de mars, le rayon de soleil de mon été pourri, ce qui m’a fait tenir, ma récompense, mon cadeau d’anniversaire (c’est aujourd’hui)…..
RADIOHEAD !!!!!!! Comme je l’ai dit, je squatte le côté droit, face à Jonny.

Vivement vendredi, je sens que cette semaine va passer super vite…j’immortaliserais ce moment unique sur mon blog, promis…

07/08/2006

Inside In, Inside Out




Il est des groupes qui nous semblent familiers alors que c’est la première fois qu’on les écoute. C’est l’impression que m’ont donné les Kooks avec leur opus, Inside In, Inside Out.
Pourtant à 20 ans (presque 21 ans), on ne peux pas dire qu’on peut être familier avec des groupes ou des chansons (à part peut être une souris verte ou Pomme de reinette et pomme d’Api que mes neveux m’ont fait redécouvrir).
Les Kooks, c’est un groupe de guitares. Originaires de Brighton en Angleterre, chanteur avec une gueule d’ange (c’est souvent le cas dans les groupes de rock en fait), riffs de guitare meurtriers, beats de batterie pugnace, tout pour me séduire.
Le premier titre que j’ai eu dans les oreilles est pourtant acoustique, Seaside, une jolie ballade, avec une voix très douce. Je ne sais pas si vous vous souvenez de UB40 (perso, ça a bercé mon enfance, c’est pour cela que je disais que c’est un groupe un peu familier pour moi), et bien la voix de Luke Pritchard, c’est la même chose, une voix un peu « nasale », un morceau que j’écoute dans le train en rentrant du boulot, le truc reposant après une journée merdique, j’ai bien envie de répondre « yes, I wanna go to the seaside ».
Mais il ne faut pas s’y fier, ce n’est pas du tout la teneur de cet album, les ballades acoustiques. Dès le deuxième morceau, ça donne envie de sauter sur place, guitares saturées, chanteur criant « do you want to see the world ? », maybe…
En fait ce qui est étonnant dans cet album, c’est qu’on passe d’un style à l’autre : acoustique, rock déjanté, folk (Time Awaits) et même un morceau très dub, Got No Love (le dub décidément, ça me poursuit).

Pas mal de choses en somme, mon coup de cœur du week end, un petit côté Travis (que j’aime toujours, malgré le silence radio), ce n’est pas du tout monotone, les titres enchaînés bien comme il faut, avec une ouverture acoustique (Seaside) et une dernier morceau (Got No Love) languissant avec entre les deux une déferlante de guitares, on en oublierait presque que ces jeunes gens (19 ans de moyenne d’âge, j’en ai honte…) font de la pop. 13 titres qui ont égayés mon week end, alors que durant la semaine, je me suis shootée au Rufus Wainwright (aahhh…), Jeff Buckley (ouhh..) et Sufjan Stevens (aaaah ouhh !!).
By the way, je viens de me rendre compte que je n’ai plus que 3 semaines pour réviser mes classiques avant Rock En Seine. Je m’y mets, avec grand plaisir.

24/07/2006

Rechute


La fanattitude, ça se soigne. J’ai bien essayé de me soigner de Radiohead mais rien n’y fait l’actualité ne m’aide pas. Et depuis la sortie de l’album solo de Thom, c’est pire !
J’ai pourtant essayé d’être objective : je me suis dit que j’allais écouter cet album sans tenir compte du fait que c’est Thom YORKE.
The Eraser, c’est un peu une collection des chutes ou improvisations sur le Mac de Thom, une œuvre en adéquation avec ses goûts musicaux : dance, électro…
Ce qui est étrange c’est que pour la première fois, on entend la voix de Yorke clairement, sans trucages ou quoi que ce soit. En fait, sur « Analyse », on l’entend même pendant une demi seconde a cappella. Les textes ne sont pas aussi noirs ou tordus que ceux de Radiohead, mais tout de même, il y en certains qui sont édifiants (Harrowdown Hill, qui relate le « suicide » de David Kelly, à la suite du scandale sur les armes de destruction massive en Irak). Bon album qui ne quitte plus ma platine depuis sa sortie (même si je dois avouer que j’avais déjà la version MP3 depuis longtemps, donc le 10 juillet, ce n’était pas une surprise). Ce que j’aime le plus c’est les sons de guitare (car je crois qu’il y a très peu de vraies guitares sur cet album) qui sont étrangement africains (d’après mon frère, spécialiste en la matière, sur The Clock, il y aurait des notes de « Guembri », guitare qu’utilisent les Gnawas du Sahara dans leurs musiques) et cette voix de Thom Yorke, quelle clarté, avec des envolées sublimes sur « Atoms For Peace » (que je n’affectionne pas tant que ça) ou le Human Beat Box sur The Clock. Toujours là où on ne l’attend pas. Seule déception : Cymbal Rush, dont j’étais tombée amoureuse après la version du Big Ask Live et qui est décevante sur l’album, car la musique ne va pas avec la voix…du moins je croisJ.
Ce qui me réjouit encore plus, c’est que cette p**ain de maison de disque qu’est EMI n’a pas eu le privilège de signer l’album, c’est XL (les White Stripes, en autres) qui s’en est occupé, avec une sobriété sans égale. Un simple album, avec le cello et rien d’autres (pas de grosse étiquette style « l’album de la rupture ») bien joli avec sa pochette qui se déplie, dédié à Agnès, la fille de Thom.
Comme pour Radiohead, je suis sous le charme. Et plus encore, je meurs d’impatience d’être le 25 et 26 aôut. Pourvu que le temps passe vite et qu’a Rock en Seine, il y ai du soleil…c’est bien parti pour.

18/07/2006

Douce France...


De retour après un long périple africain, l'actualité musicale est chargée (l'album de mon petit Thom Yorke, une perle!). A suivre...je suis KO, mais en stage. Ou KO à cause du stage.
Contente d'être de retour en tout cas.

07/06/2006

Settle down


Avec tout ce qui se passe dans le monde du disque (des révélations qui n’en sont pas, des groupes mythiques qui se reforment le temps d’un concert…), je ne sais plus où donner de l’oreille. Dans cette jungle sonore, je suis tombée sur un bon nouveau groupe.
A priori je ne suis pas fan des reprises ou des groupes qui font des infidélités à leurs potes mais là je suis sous le charme !
Il faut dire que les Raconteurs ont fait fort : la collaboration imparable de Jack White des White Stripes et de Brendan Benson, ça ne peut que faire des merveilles.
En fait, avant même d’écouter l’album, j’étais convaincue que c’était un « petit » chef d’œuvre, alors après écoute, cela n’a que conforté mon idée première.
Steady As She Goes c’est LE tube sans conteste de cet été ou de ce printemps, c’est selon. « find yourself a girl and settle down » dit Jack, bon conseil, mais lui n’a pas l’air d’être posé, du moins musicalement, car cet album a des influences diverses.
Ce titre est une pure merveille, je ne suis pas objective bien sûr mais comme je l’ai dit plus haut, je suis sous le charme dès que résonne la voix de Jack White, que se soit avec les Stripes ou les Raconteurs.
C’est sans parler de la très réussie Broken Boy Soldier, un côté Led Zeppelin psychédélique et la voix de Jack qu’on croirait sortie d’outre tombe.
Ce qui est remarquable sur ce disque c’est qu’on ne sait jamais qui entre Brendan ou Jack chante. Mais ce qui me gêne un peu, c’est tout le buzz qu’il y a autour de ce groupe, je ne suis pas de ceux/celles qui hurlent avec les loups et j’ai bien peur que cette omniprésence médiatique ne me dégoûte.
Enfin, tout ce que je sais c’est qu’ils sont à Rock En Seine cet été (et bah alors, j’en ai de la chance !), on verra la prestation scénique avant de qualifier bien trop vite leur opus « d’album Rock de l’année ».
Quand j’aime, je suis exigeante. Logique.

06/06/2006

Merci la SNCF

En France, prendre le train un jour férié, surtout le Lundi de Pentecôte, relève du suicide. Un lundi censé être chômé mais qui est travaillé, les horaires de train sont celles des jours fériés alors que les gens vont travailler, bref le foutoir….
Et moi, j’ai eu la bonne idée d’aller prendre un train à l’heure de pointe, 7H30…la cata! Je suis littéralement écrabouillée contre la vitre, c’est cool ça, la SNCF rapproche les gens, quelle intimité dans les trains, vous pouvez savoir si votre voisin qui pointe son aisselle sous votre nez s’est lavé ce matin, vous reniflez des parfums qui, pris seuls sentent bon mais 15 parfums mélangés c’est une calamité! Bref, je devais être à Paris pour prendre le train pour Toulouse à 10H mais voila, le train en surcharge a été bloqué pendant 1H30 sur les rails..Que faire dans ces cas là ? Musique!

Je dégaine mon Ipod et m’assoit tranquillement sur mes bagages. Bon, ça commence avec le E-Pro de Beck (na na nanananana), bonne entrée en matière, un peu trop électrique et manque d’originalité dans les paroles. Mais ensuite c’est le florilège : Chicago de Sufjan Stevens (tiens c’est drôle, j’oublie même que je suis bloquée, prise en otage plutôt, dans un train entre Dreux et Paris), Pearly de Radiohead (ça faisait longtemps que je ne l’avais pas écoutée, ça n’a pas pris une ride), Muscle Museum de Muse, Beautiful Feeling de PJ Harvey, The Killing Moon de Echo & The Bunnymen suivi de la version sublimée par Nouvelle Vague.
Alors que j’écoute Trains To Brazil de Guillemots (ça à l’air vachement ancien alors que cette chanson vient de sortir, ça me fait tout bizarre, impression de déjà entendu), on repart !

Il fallait s’y attendre, j’ai loupé la correspondance à Austerlitz, le prochain train est à 13H56 !!!! 3H30 à attendre dans une gare ! Comme il fallait bien m’occuper, j’achète Rolling Stone, article intéressant sur The Raconteurs, mon groupe du moment, sur Phoenix, gros plan sur Radiohead (Thom en couverture, en fait je crois que c’est ça qui m’a attirée J). Mais le plus intéressant pour l’instant c’est le CD sampler à l’intérieur. Waouh, de la musique fraîche pour mes oreilles! Heureusement que j’avais encore 1H30 de batterie sur mon ordi, c’est parti!

Le nouveau Grandaddy, Disconnecty, est trop lancinant, mais j’aime toujours autant la voix de Jason Lytle et persiste à dire que si le chanteur de Sigur Ròs chantait en anglais, il aurait la même voix. Le System d’Archive change de la routine qu’avait prise le groupe, retour en force de la guitare électrique et le chanteur chante plus énergiquement et non pas comme s’il allait se pendre dans la seconde qui suit ! Ensuite, j’ai été charmé par la douceur et la simplicité de la voix de Feist, une guitare et sa voix groovy suffisent à ce joli Inside & Out (Live at the BBC). La suite m’est un peu passée au travers des oreilles (j’étais trop occupée à manger pour me concentrer sur ce que j’écoutais). Mais arrivé à la fin de mon sandwich voila que commence le Crow Jane de The Derek Trucks Band (et tant mieux pour lui :)), une voix tellement bluesy que je n’arrive pas à croire que c’est un homme qui chante, mais je ne suis pas plus charmée que ça, ce n’est pas mon genre de musique. Vanessa And The O’s je déteste, si pour elle plus rien ne presse moi je suis pressée que cette chanson se termine, une voix à la Brigitte Bardot à ses heures de gloire qui me tape sur les nerfs.
Le titre qui m’a laissée sans voix est sans conteste le Peaches And Cream de John Butler Trio, en live qui plus est. Ah, John Butler, le mec sapé comme un rasta mais qui fait de la country comme personne. Une chanson dédiée à sa « queen » et sa « princess » (sa femme et sa fille), une jolie intro à la gratte (partout où il y a de la guitare, je suis dans mon élément), sa voix me fait penser à celle de Sufjan Stevens, tout au long de la chanson, rien d’autre que la guitare, j’adore la partie où il chuchote presque puis le jeu de guitare s’accélère. Il joue de sa voix comme bon lui semble, on le sent impliqué dans ce qu’il nous raconte. C’est pour moi la plus belle chanson d’amour d’un père à sa fille (après le mythique Morgan De Toi de Renaud, mais ça c’est autre chose J)
Bien qu’elle soit longue (6’46 quand même !) je ne la quitte plus, je l’ai mise de suite sur la playlist de mon Ipod, avec Disconnecty de Grandaddy et System de Archive. Les 6H30 que j’ai passées dans le train pour aller à Toulouse, je les ai repassées en boucle. Arrivée avec une heure de retard, je voulais presque remercier la SNCF pour ce jour chaotique, vu que c’est grâce à ce train loupé que j’ai pu découvrir une perle de John Butler et la laisser infuser tranquillement pendant une demi-douzaine d’heures.
Bilan : sortie de chez mes parents à 7H30, je suis arrivée chez moi à 22H15, géniale la journée galère. Parfois, j’imagine ce que serait ma vie sans la musique : un ennui total.
Mais comme tout est relatif , je pense qu’il y a pire dans le monde qu’une enfant gâtée qui se plaint des trains en retard.

There are more important things to think about.

20/05/2006

Dis bonjour à l’Adam.

Je regardais Jeudi soir Tracks chez une amie, le magazine musical sur Arte le jeudi soir.
Bon, je n’ai pas été convaincue par les mecs qui chantent des champs religieux en version hip hop, j’ai failli m’étouffer avec mon verre d’eau quand l’un d’entre eux à dit « je suis sûr que si Jésus était encore vivant,, il ferait du Hip Hop »…j’en doute pas une seconde mon petit !
Après ça je me suis éloignée de la télé, car ce que Tracks présentait, c’était de la « noise », une horreur ce que j’ai entendu mais j’ai été surprise d’apprendre que Sonic Youth, que j’apprécie pourtant, fait de la noise…comme quoi.
Tout ça pour en venir à ce qui m’a le plus intéressé : un mec à la voix très particulière, qui ne va pas du tout avec son physique, j’ai nommé Adam GREEN. Comble du bonheur, j’ai vu une (mini) performance live de Mr GREEN et on peut dire que sur scène, c’est un vrai spectacle!
Ce petit New Yorkais de 24 ans à chapeau, aux cheveux longs jusqu’aux épaules, avec une barbe de 3 jours à un sex appeal très particulier : sa nonchalance et des yeux d’un bleu profond, ce qui est bluffant chez cet hurluberlu, c’est qu’il ne se prend jamais au sérieux. Issu de la scène anti-folk New-Yorkaise, il a depuis changé son fusil d’épaule. Ancien membre des Moldy Peaches, avec Kimya Dawson (ils ont sortis un album, éponyme, en 2001, un des plus drôles, à tous les sens du terme, que je n’ai jamais écouté)Adam est devenu grand depuis.
Mon album préféré est résolument Friends Of Mine, sorti en 2003. cet album réuni des titres à mourir de rire (Jessica, où il s’en prend à Jessica Simpson ( Jessica Simpson where has your love gone ? it’s not in your music […] you’ve got it all wrong) et d’autres poignants (Frozen In Time, I Wanna Die entre autres). Mais Mr GREEN est toujours là où on ne l’attend pas, ils nous avaient habitué à des chansons décalées, avec un humour cinglant mais son nouvel opus, Jacket Full Of Danger, nous révèle un nouvel Adam. Voix de jeune crooner, influences jazzy et blues de Nat King Cole, Buddy Holly ou Charlie Rich. Enfin un jeunot qui nous replonge dans les classiques.
Mais après un album aussi irréprochable, on l’attend au tournant. Je parie qu’on ne sera pas déçus.
Adam chassé du jardin de l’anti folk fait une entrée triomphante dans le cercle très fermé des songwriters. Dieu est clément

14/05/2006

Weekend laborieux...

Comme chaque fin d’année scolaire, on est toujours dégouté de voir qu’il fait beau (quoi que, à Toulouse, hier, shitty weather !) et qu’il faut bosser pour les partiels. Pour se remonter le moral (après tout, les partiels ne sont ils pas aussi le signe avant coureur des vacances? Certes pas pour moi, mais en général, c’est ça), rien de tel qu’une bonne playlist « révisions ».

Anarchy In The UK – Sex Pistols (bonne entrée en matière…)
Fakes Tales Of San Francisco – Arctic Monkeys
Next – Scott Walker
Loser – Beck (pas Jeff, l’autre)
Who Is He (and what is he to you?) – Bill Withers (je ne m’en lasse pas)
I’ve seen It All – Björk
Banquet – Bloc Party
Song 2 – Blur
Rock The Casbah – The Clash (LE classique)
Your Latest Trick – Dire Straits (idem)
Instant Street – Deus
City Of Blinding Lights – U2
Cash Machine – Hard Fi
Follow Me Around (acoustique) - Radiohead
Dream Brother – Jeff Buckley
I Don’t Blame You – Cat Power
Lost And Found – Clap Your Hands Say Yeah!
I Wish You Were Gone (Dub) – Joakim (un trip de 8’51, le pied…)
Origin Of Illness - Kill The Young
Copenhagen – Scott Walker
Sand – Lee Hazelwood
Nothing Else Matters – Metallica
Muscle Museum – Muse
L’Homme Pressé – Noir Désir
Arpeggi (Live) - Radiohead
On Your Own Again – Scott Walker
Why Does It Always Rain on Me? – Travis (c’est le cas de le dire!!)
Rabbit In Your Headlights – U.N.K.L.E
These Boots Are Made for Walking – Lee Hazelwood
Sometimes You Can't Make it On Your Own – U2
I Am A Wicked Child – Radiohead
Cler Achel – Tinariwen (c’est beau, même si je ne comprends pas un traître mot de ce qu’ils racontent)
Sing – Travis
With Or Without You – U2
The Man of Metropolis Steals Our Hearts – Sufjan Stevens
Angelica – Scott Walker (reprise et détruite par Nicoletta, transformé en “la musiiiiique, oui la musiiiique »…bullshit)


Et mine de rien, en une après midi, j’en ai abattu du boulot! Sachant que je l’ai réécoutée 2 fois (7h30 de travail « presque » non stop). Mais je bûchais de l’analyse financière aussi, je ne pense pas que cette playlist soit efficace pour réviser du Marketing ou du Droit, car c’est assez…énergique…il faut bosser quelque chose qui nécessite des automatismes et pas trop de réflexion, car sinon, avec des titres comme « I Wish You Were Gone » ou « Lost And Found », tu relis 4 fois la même phrase sans comprendre !

Enfin bref, pas le temps de balancer les Mp3 de cette playlist, (je suis en apnée partielique jusqu’à vendredi), je ferais ça dès samedi prochain, fin officielle de la 1ère année d’ESC. Et début de l’exploitation stagiaire…
Over and over again comme dirait l’autre…

PS : frangin, si tu me lis, merde pour tes exams, décidément, on est de vrais jumeaux, même galère! A un de ces quatre à la maison…

Jah bless