29/11/2006

Sea Songs and pretty things

Sea Songs EP - Benjamin Fincher

La vie d’une bloggeuse (ou d’un bloggeur) est faite de petits plaisirs musicaux solitaires et d’autres tellement fulgurants qu’on a envie d’en parler au monde entier. Le dernier en date se nomme Benjamin Fincher.

Benjamin Fincher est un mystère : est ce un seul homme? Un groupe? Cela importe peu je dirais, ce qui compte, c’est ce qu’il fait. Approchez donc que je vous conte ses mélodies.
Sea Songs EP rassemble quatre petites perles à écouter avec attention.
Après une journée harassante, je me suis assise bien confortablement, mon téléphone portable éteint, le casque sur les oreilles et les sens en éveil.

Whales Watching commence en douceur avec des notes de piano sur lesquelles vient se poser une voix d’une douceur délicieuse. Vous savez, une voix qui a une chaleur naturelle, qui vous envoûte à la première écoute. A mesure que le morceau se déroule, d’autres instruments entrent en scène jusqu’à ce véritable concert de violoncelles à la fin.
On passe doucement à un morceau de toute beauté à la guitare acoustique, Beatnik, incontestablement mon préféré. Il commence avec 24 secondes de pur rêve éveillé. Le son de la guitare est tellement proche de nous qu’on croirait avoir Benjamin Fincher près de soi. Cette voix toujours aussi chaude et mystérieuse entre en scène, nous berçant doucement. J'entends le crissement des cordes comme si j'étais présente en studio. Que dire de plus, ce morceau est tout simplement sublime, à écouter de toute urgence.
Je ne me suis pas encore remise de la claque sonore que je viens de prendre que soudain résonnent dans ma tête des riffs de guitare. The Void est le morceau le plus pop de l’EP, tous les éléments y sont : guitare, basse, claviers, batterie et ces magnifiques violoncelles qui font toute la différence entre une banale chanson pop et CETTE chanson. Tout en retenue, le morceau est bien ficelé et efficace.
Et là le coup de grâce : une intro à la guitare acoustique, des bruits de vagues, Bathed In Moonlight est mon deuxième morceau préféré (cela fait longtemps que je l’écoute et il est toujours aussi magique). Je suis sous le charme « please, please take my hand, go with me and you’ll feel free », libre je le suis déja et je partirais volontiers avec vous Benjamin Fincher. Ce morceau est une ballade au bord de l’eau. I can't explain what I'm feeling now, je suis sous le charme quand soudain j’entends la dernière parole soufflée dans un murmure « nothing is real, only my words »…

Nooon ! Ne partez pas ! Emmenez-moi avec vous, s’il vous plaît. Pourquoi les meilleures choses sont elles toujours les plus courtes ? J’ai réécouté Sea Songs EP plusieurs fois de suite et je ne peux que vous recommander cet artiste. Cette voix si particulière, ces accords de guitare, ces violoncelles magnifiques, croyez-moi, Benjamin Fincher ne restera pas inconnu longtemps.

Je vous invite urgemment à aller écouter Whales Watching et The Void sur son Myspace. Benjamin Fincher tient aussi un blog où il annonce ses concerts et où vous pouvez commander Sea Songs EP. Le prochain concert est programmé le samedi 2 décembre 2006 au Citron à Lyon. Alors, si vous passez par là, n’hésitez pas à aller le voir, en live ça doit être grandiose.

Je le sais, une question vous brûle les lèvres : mais qui est donc ce Benjamin Fincher ? Une partie de la réponse se trouve ici, une autre se trouve dans sa musique. A vous de jouer maintenant, je ne peux pas tout vous dire non plus…

Conseil de bloggeuse : écoutez les morceaux avec un casque audio, ce ne sera que meilleur et peut être verrez vous, vous aussi, apparaître l’âme de Benjamin Fincher…

24/11/2006

The Spinto Band (20/11/06), Le Ramier - Toulouse

Les évènements se sont déroulés dans la nuit du 20 au 21 novembre 2006.

20h : je reçois un appel étrange me disant « bon, tu t’amènes ? ». Obéissant à une force extérieure, j’enfile ma veste, une écharpe, je prends mon sac et j’enfourche mon vélo.
Brrr, quel froid glacial ! C’est indubitable : le lendemain, pour une raison ou pour une autre, je n’aurais plus de voix.
Rejoignant l'auteur de l'appel anonyme et son amie qui m’attendent en claquant des dents sur le Pont des Catalans, nous nous dirigeons vers une destination inconnue. Droite, gauche, feu rouge, gauche, on arrive devant un lieu où des personnes se sont amassées. J’attache mon vélo à la barrière et nous attendons. Au bout de quelques minutes, une voix nous ordonne « allez y, c’est dans la petite salle ». Tels des zombies, nous nous dirigeons vers ladite salle et là, horreur ! Je me demandais pourquoi j’étais sous hypnose ! C’est Cléopâtre qui nous a attirés ! Au secours ! Le concert était prévu au Ramier, on nous a parachutés au Kléo (le lieu incontournable des passionnés de musiques électroniques, ndlr) ! Une salle à la déco du plus mauvais goût qui puisse exister. Au dessus de la scène, Cléopâtre nous surveille, à droite, une tête de chien.

21h : Pony Taylor, entrée en matière. Pony Taylor

A l’arrivée du lead singer avec sa Les Paul rouge bordeaux et son archet je me dis « chouette, du post rock à la Sigur Rós ! ». L’archet en question, il ne s’en servira qu’une fois, sans grand succès. Le groupe d’Avignon s’échine, s’essaie à des mélodies à la White Stripes mais rien n’y fait : ça sent le réchauffé. Pourtant, ils ont essayé. Bref, ils s’éclipsent et reviennent pour démonter leur matos.

Et c’est là que nos petits bonshommes arrivent. The Spinto Boys
« Oh, Alvin & les Chipmunks ! » s’écrie quelqu’un. On n’en est pas loin en effet. Les jeunes gens du Spinto Band n’ont même pas mon âge. De suite, le public de la toute petite salle du Kléo est conquis. Les jeunes hommes ne manquent pas de rire de l’atmosphère bizarre de la salle et commencent leur show.

Dès les premières mesures, on sent qu’ils sont venus pour prendre du plaisir et ça c’est génial, ils sautent partout, font des cabrioles, des grimaces bref, ils ne se prennent absolument pas au sérieux. Assez sceptique au début, je me surprends à battre la mesure avec mon pied. Les titres s’enchaînent, tous aussi sautillants les uns que les autres, jusqu’au désormais célèbre Oh Mandy. C’est l’hystérie du côté des ados (majoritaires ce soir là). Les membres du groupe n’hésitent pas à parler au public, qui, en gros, n’a aucune idée de ce qu’ils peuvent bien raconter mais rit de bon cœur. Notamment sur une vanne au sujet de la tradition de mettre du vin dans la soupe, apparemment, le batteur se serait saoulé de la sorte la veille…intéressant. Soufflez dans le ballon je vous prie…

A la fin de Spy, les petits bonshommes sortent de scène sous les applaudissements et reviennent pour le rappel. 4 chansons plus tard, ils s’en vont définitivement.
Du moins c’est ce qu’ils croyaient parce que le public est resté là à applaudir pendant plus de 5 minutes. J’en ai profité pour demander le petit bout de papier tout dégoulinant de sueur qui servait de setlist à Thomas (le chanteur au pull vert), le roadie me l’a donné de bon cœur. Alors ils sont revenus nous interpréter une reprise de je ne sais plus quel groupe, mais fort bien réussie.

23h45 : tout le monde sort, j’ai la setlist précieusement gardée dans ma poche, les cheveux qui puent la nicotine à 20 mètres (pour quelqu’un qui ne fume pas, c’est la classe!) J’essaie de me souvenir : cette petite salle intimiste, moi à 30 centimètres des pieds de Thomas, ces petits jeunes hommes sautillants. Je n’imaginais pas que des gens aussi jeunes puissent me convaincre aussi vite, moi, la langue de vipère. The Spinto Band n’est certes pas LE groupe de l’année, ce ne sont pas non plus des poètes mais ils adorent ce qu’ils font et ça se voit. Ils ne sont pas barbants, figés, solennels et ne serait ce que pour ça, j’ai adoré leur concert.

Et cela malgré Cléopâtre qui me transperçait de son regard. Cléopâtre (en haut)

Setlist: Crack/Did I Tell You/Brown Boxes/Japan Is An Island/Mountains/CarPJ/Airport/Late/Stacy/Franco/Polily/Oh Mandy/Direct/Spy
Rappel: Trust/Carnival/Alone Now/Game Time/Blue Sky

19/11/2006

Time is running out


Je vis à 200 à l’heure ces temps ci, entre jouer les Sam pour les soirées de dégustation du Beaujolais nouveau et travailler sur les innombrables projets de Stratégie, Marketing et j’en passe, je n’ai pas une minute à moi (et je ne peux donc pas fouiner dans la jungle indie, CQFD). Dans ces conditions, un être humain normalement constitué aurait déjà craqué.
Mais moi j’ai un remède infaillible, tout à fait légal et indolore : une playlist de choc !


Voilà ce qui me fait tenir :

Damien Rice – 9 Crimes (mp3 ici) écoute compulsive

Sufjan Stevens – Chicago (en acoustique, ça vaut le détour! Mp3
)

Orouni - Kiss The Flower (en écoute
) écoute compulsive

Ben Kweller – Sundress (mp3
ici)

Peasant – Be Free (en téléchargement
)

Uzi &Ari - Tiny House

(Please) Don’t Blame Mexico - Big Eyes Repeating (un piano-voix sublime, en téléchargement sur
Myspace)

Orouni - Experiments On The Threshold Of Pain (allez voir par
)

Radiohead - 2+2=5

Mogwai - Ratts of the Capital

Uzi &Ari - Don’t Black Out
(en écoute sur
Myspace) écoute compulsive

Tenki - Etaples (téléchargeable sur
Myspace, merci Orouni pour la découverte)

Fionn Regan - Put a Penny in the Slot (en écoute sur
Myspace)

Lonely Faction – Small Spot Full Of Shadow (en téléchargement sur
Myspace)

The Decemberists - Sons & Daughters (
Merci aux autres blogeurs pour la découverte) écoute compulsive

Godspeed You Black Emperor! - Rockets Fall on Rocket Falls

The Spinto Band - Oh Mandy (que je vais voir en concert lundi, mp3
ici)

(Please) Don’t Blame Mexico - Your Haters Society

R.E.M – Everybody Hurts
(la chanson remonte-moral par excellence)

Sufjan Stevens – The Man Of Metropolis Steals Our Heart

Sigur Rós – Vaka [Live in Vienna]
(mp3
) écoute compulsive

Je n’ai pas mis la totalité de la playlist en mp3 car :
1/ il y a des classiques (R.E.M quand même..Ah non ?)
2/ si vous êtes blogueur, chercher des perles fait partie de votre passe-temps favori, ce ne sera pas bien difficile de trouver ces morceaux
3/ je suis un peu fainéante, alors…

Je vous présenterais les petits nouveaux un de ces jours (
Lonely Faction, (Please) Don’t Blame Mexico, Tenki…), Orouni on ne le présente plus, on l’écoute ! De même pour Fionn Regan, The Decemberists et les autres.

Ah j’oubliais, n’hésitez pas à acheter les albums des artistes susnommés (et c’est à ce moment précis qu'
Amazon arrive avec ses gros sabots…)

17/11/2006

Souris et tais-toi


J’ai manqué de m’étouffer avec mon thé ce matin, quand j’ai appris que Ségolène Royal était la candidate socialiste pour les élections de 2007. Je n’ai rien contre les femmes ambitieuses (j’en suis une) ni contre le PS mais sérieusement, on marche sur la tête.
En 2002, j’étais trop jeune pour aller voter alors je suis allée manifester contre Le Pen et j’espérais que ce dilemme ne se présenterait plus à l’avenir. Je le vois arriver gros comme une maison.
Les mannequins glacés avec un teint de soleil, j’en ai eu ma dose. On va droit dans le mur là, j’espère me tromper mais je pense que la France n’est pas prête à élire une femme à la tête du pays, qui plus est une femme qui ne sait absolument pas de quoi elle parle. C’est bien mignon de vouloir rassembler les socialistes avec de grands sourires et de belles paroles, encore faut il que les Français suivent. Comment représenter une nation quand on ne connaît même pas le prix du litre de lait? J’avais espoir, je rêvais d'un candidat qui pourrait contrer Sarko et Le Pen mais là tout s’effondre. Je sens qu’on va encore se reprendre la droite dans la face, si je puis me permettre. La politique et moi ne sommes pas en bons termes, alors voir ceux qui au PS ont critiqué Ségolène rentrer dans le rang la queue entre les jambes, ça me fait peur : retourner sa veste de la sorte, ça en dit long sur ce qu’on pourrait faire une fois au pouvoir.

Je sais, ce n’est pas politiquement correct de parler de ça sur un blog à vocation musicale. Mais il y a bien un lien avec la musique : en quelque sorte, elle est l’échappatoire à une réalité pourrie, le nouvel opium du peuple, le moyen de disparaître momentanément et de se dire que ce qui se passe est sûrement un rêve. Vous verrez, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Noir Désir – L’Homme Pressé.mp3

Radiohead –
How To Disappear Completely.mp3

15/11/2006

Nostalgie quand tu nous tiens…


Il y a des souvenirs inoubliables : les biscottes beurre/confiture de Maman au goûter devant les Minikeums, le premier baiser, les dimanches pluvieux à écouter du Pink Floyd avec Papa, ma première guitare, mon premier CD, mon premier repas d’étudiante dans mon 9 m², la majoration au concours et…les Snorkies.
Mais qui sont les Snorkies ? C’était LA question de toute une génération, certains ne s’en sont jamais remis. Je me souviens non sans émotion de cette chanson criarde « Qui qui qui sont les Snorkies ? Qui qui qui mais quiii ? Qui qui qui sont les Snorkies ? Qui qui qui mais quiiiiii ? »

Alors, les Snorkies, maintenant que je suis assez grande pour le savoir, sont des créatures nymphomanes...Oh excusez moi, je confondais avec Lucille Amour & Rock’n’roll (le mot roll n’est pas de trop, vive les pelles !).

Voilà le pitch : « En 1643, après une attaque de pirates, un capitaine coule avec son navire. C'est alors qu'il découvre des étranges créatures vivant sous l'eau... Coupés du monde terrestre, les Snorkies ont évolué comme les humains, vivant dans des maisons semblables et mangeant la même nourriture. Vivant à Snorkland et gentils comme tout, ils ressemblent fortement à des Schtroumpfs. La différence étant qu'ils sont multicolores, n'ont pas de nez mais ont une trompe sur la tête. Astral, Cathy, Jojo, Daphné, Harpo, le poulpe Oxy, le Professeur Galéo, Mademoiselle Briselame (l'institutrice), Junior et son père le Gouverneur forment quelques uns des principaux personnages du dessin animé qui vont vivre diverses aventures palpitantes... »
source : Planète Jeunesse (j’ai mes références).

Un peu de nostalgie ne fait pas de mal hein? En bonus, le générique du dessin animé culte de notre enfance :

générique snorkies.mp3 (comment oublier ces voix de crécelle ?)

C’était LE guilty pleasure de l’année (non en fait c’était un gage stupide, Philippe, tu vas me le payer !)

12/11/2006

Xiu Xiu, Uzi et Ari!


Aujourd’hui c’est jour de fête, (comprenez je suis de bonne humeur…) alors ce sera deux artistes pour le prix d’un post.
Je suis récemment tombée en extase (merci Marjo…) devant un un groupe des plus étranges : Xiu Xiu (prononcez chouchou). Mené par le mystérieux Jamie Stewart, ce groupe de rock expérimental, basé à San Jose (Californie) n’en est pas à son coup d’essai. Son 6ème album, The Air Force, est de loin le plus ténébreux de tous, avec des influences orientales (écoutez l’excellent Boy Soprano).
Ayant commencé à les découvrir « par le début »à travers leur deuxième album A Promise, j’ai été frappée par la schizophrénie du chant de Jamie Stewart. Sad Pony Guerrilla Girl est pour moi l’emblème de cet album, elle commence doucement et termine en grand n’importe quoi, tout ce que j‘aime.
Par la suite, paru courant 2004, Fabulous Muscles est une grande réussite. Son inclassabilité musicale, son énergie noire mais communicative n’a d’ailleurs toujours pas pris une ride. Le mélange de rock presque industriel, d’électronique, de voix bancales et de gimmicks fait revenir régulièrement l’album sur la platine, les jours de tristesse agressive, sans mélancolie.
La forêt paru en 2005 s’inscrit dans le même trip. On y retrouve comme un prolongement de l’œuvre « maladive mais belle » entamé avec le précédent et second opus.
Xiu Xiu ne cessera pas de nous étonner avec ses chansons sombres, qui vous prennent aux tripes. Comme m’a dit une amie, « c'est tellement glauque que ça en devient frappant » et c’est tout à fait ça, on aurait presque honte de faire écouter cette artiste à son entourage.

Enfin bon, revenons à quelque chose de plus calme : autre groupe qui hante mon Ipaude, Uzi & Ari.
Uzi & Ari est à la base un duo américain crée en 2003, originaire de l’Utah, mené par un certain Ben Shepard, aidé par son acolyte Kurt Waldron. Une voix d’outre tombe, des blips dignes d’Aphex Twin ou de Thom Yorke, je dirais de l’élécro pop minimaliste mais surtout pour moi, un éléctrochoc.
En ma qualité de fan de Radiohead (c’est de notoriété publique maintenant), je suis tombée amoureuse de la voix du chanteur grâce à un petit farçeur qui m’a présenté Don’t Black Out, leur single, comme étant une œuvre de Thom Yorke. Alors là j’ai pris une claque énorme, Tiny House est faite en toute subtilité et retenue, avec son rythme de marche funèbre et la voix mystérieuse de Ben Shepard. C’est tellement beau que ce groupe ne restera pas inconnu longtemps (La Blogothèque en parle aussi). Le premier album, It Is Freezing out, ne vous laissera pas de glace.

Alors voilà, cette semaine, pour oublier Sufjan Stevens, j’étais sous perfusion d’Uzi & Ari et de Xiu Xiu, de puissants antalgiques. C’est un peu triste, vous me direz, mais puissamment efficace.

Xiu XiuSad Pony Guerrilla Girl.mp3 highly recommended!
Xiu XiuBoy Soprano.mp3
Je pouvais pas résister au plaisir de vous mettre un morceau live, histoire de prouver, au cas où vous douteriez encore, que ces gens sont fous :
Xiu Xiu - I Broke Up (KVRX Live).mp3

Procurez vous The Air Force et A Promise (ou faites un tour par Myspace)

Uzi & AriDon’t Black Out.mp3 (un peu fainéante, j’ai repris le lien de la Blogothèque…)

Pour le reste, procurez vous It Is Freezing Out (ou allez sur Myspace)

Croyez moi, vous serez subjugués.

11/11/2006

Lazy jour férié...

Je suis pas dans mon assiette ces jours ci, j'écoute n'importe quoi (le Festival des Inrocks, est ce raisonnable?), mange n'importe quoi, travaille trop...
En plus de ça, je suis triste d'avoir loupé le concert de Sufjan Stevens jeudi soir (j'ai dû revendre ma place...).
Mais je pouvais compter sur le savoir faire (et savoir-écrire) des jeunes talents de la Blogosphère pour me rendre compte fidèlement de ce concert magique.
Allez vite lire l'extatique review de Bopper, vous serez touchés par la grâce. Amen.

Bon, je promets de faire un post intéressant prochainement (et ce n'est pas un voeu pieux) et vous parler de mes prochains concerts.