29/10/2006

Human great box

Bon je sais c'est un peu tard pour cela mais je voulais vous parler du concert que je suis allée voir Samedi 21 Octobre.
Rappel des faits : il n'y a pas longtemps, je suis allée voir Archive et je me suis intéressée à l'adorable Pollard Berrier, leur nouveau chanteur. Voilà que je tombe sur une bio du Monsieur qui indique qu'il faisait partie du collectif autrichien Bauchklang avant d'être joliment débauché par Archive.
Je me suis dit : Bauchklang, à première vue, ça sonne moche, en plus autrichien, ils doivent sûrement chanter en allemant, quelle horreur!! (la seule chanson allemande que je trouve "écoutable" est 99 Luftballons de NENA!). En approfondissant mes recherches, je découvre que non seulement, ils chantent en anglais mais en plus, ils font toute la musique "à la bouche". Je m'explique : au lieu de jouer de la gratte ou du synthé et de chanter dessus, nos 5 personnes (avec Pollard ils étaient 6) font des bruits avec leur bouche qui sont absolument bluffants!! Deuxième découverte : ils passaient à Toulouse dans le cadre du festival "Jazz sur son 31", le rêve!
Ni une ni deux, je prends mon billet et pour attendre, j'emprunte Jamzero à un excellent pote (Auguste dans le texte) fan de la 1ère heure. J'ai pas trop écouté, pour ne pas "déflorer" la surprise.

Samedi 21, 21h, on arrive Auguste et moi devant la SDF de Ramonville. Première partie, Matthew Herbert, j'ai pas accrocché c'est du Jazz surfait, pas ma tasse de thé!
3/4 d'heures plus tard, voilà nos 6 bonshommes qui entrent en scène. Rien de spécial avec eux, sinon un micro et une armada de bouteilles d'eau.
Et là, je suis restée scotchée : ils ont fait une version de Roxanne, de Police, à la bouche, avec tous les instruments dans les moindres détails, le "bassiste" bucal était tout simplement bluffant!! Ensuite vient celle dont Auguste m'a le plus parlée : Rythm Of The Time. Un mix de Hip Hop et de ragga, envôtant, on se surprend même à battre la mesure avec le pied alors qu'il n'y a aucun instrument sur scène!! Le public (peu nombreux, j'adore!!) leur a fait une ovation et ils ont fait un rappel. Je vous assure, vous devez trouver ça nul, le beat box, c'est ce que je pensais aussi mais ce concert m'a fait changer d'avis. Auguste était aux anges, moi aussi.
Aujourd'hui encore, je n'en reviens pas d'avoir assisté à une telle performance! Très très bon concert, je vous conseille vivement Bauchklang si vous avez la chance de les avoir près de chez vous.

Je me suis procurée Many People sur lequel figure Rythm of Time, mais sur album, on perd un peu la magie du live (logique). Mais surtout, il y a l'excellent Navigator, que voici (pour vous donner une idée de la "chose") :

Navigator.mp3

En plus de ça, ces temps ci, je me surprend à essayer de faire du Beat box, ça passera, j'essaie de me soigner :-)

PS : allez faire un tour sur leur site, c'est bourré de mp3s et vidéos!

17/10/2006

Archivé!

J’étais hier au concert d’Archive, dans une salle moyenne (environ 1500 personnes à vue d’œil) de Portet sur Garonne.
Avant cela, j’étais allée au concert acoustique gratos de la FNAC, c’était magique ! j’étais à peine à 1 mètre d’eux, il y avait Darius Keeler, Pollard Berrier, Dave Penny, Maria Q et Steve Harris. En acoustique, Fuck U est toujours aussi puissante, surtout avec un Dave Penny qui se tient comme Kurt Cobain ! Pulse en acoustique c’est mémorable. Maria Q est venue chanter une fois si je ne me trompe pas, le reste du temps, elle était assise à regarder. Le petit nouveau, Pollard, est craquant comme tout (ça ce sont mes hormones qui parlent !), même avec une coiffure douteuse. Il a une voix puissante, un peu trop parfaite (system ressemblait « intonation pour intonation » à la version sur l’album). Ils sont vraiment adorables et humbles, une fois leur set fini, ils sont venus signer des autographes, je ne pouvais pas rater ça! J’ai fait dédicacer « You all look the same to me », mon préféré, et mon Moleskine (je vais essayer de poster la photo). Au moment de signer, Pollard (qui portrait des lunettes qui lui allaient à merveille) m’a demandé « How do you write your name ? ». Je lui ai épelé, sans le “h” (que je trouve inutile soit dit en passant) puis il a dit « oh, Kadija, it’s a beautiful name, I’ve never heard it before ! » le tout avec un sourire que je n’oublierais pas de sitôt ! Maria est intervenue, me demandant « where does it come from ? », quand je lui ai dit que c’était marocain, elle a dit « an exotic name for an exotic girl », remarque que je trouve…fausse. Mon prénom est certes étranger mais nullement exotique (si c’était Shérazade, j’aurais pu le penser..). Ils m’ont signé deux pages sur mon carnet et je suis partie avec un sourire béat. :)
Maintenant, le concert, le vrai. Arrivée pile à l’heure, j’ai été surprise de voir qu’il n’y avait pas d’agglutinement près des barrières alors je me suis précipitée là. J’étais juste en face de Dave Penny (c’est vraiment lui qui m’a le plus fascinée ce soir là) et de Danny Griffiths, côté droit. A l’extrême gauche, Darius pianotait comme un fou sur son Rhodes, à côté Steve à la guitare et Pollard au chant.
Comme je ne connaissais pas toute la discographie d’Archive, je ne peux pas dire quelle était la set list. En ouverture, on a eu un morceau de Lights dont j’ai oublié le nom, le même qu’on a eu à l’acoustique. Numb toujours aussi magnifique, chanté par un Dave enragé. Toutes les photos ou presque que j’ai prises sont focalisées sur lui (faut dire qu’il était pile en face de moi. Un grand bonhomme sec avec des cheveux qui lui bouffent le visage, forcément, ça intrigue). Quand les premières notes d’Again ont retenties, c’était l’hystérie, puis un silence religieux. Un morceau magnifique, qui s’est étendu sur environ 20 minutes, un trip de fou, Chanté par un Dave habité (qui me fait un peu penser à Jonny Greenwood, rapport aux cheveux qui lui cachent le visage et à sa tête constamment baissée quand il torture sa guitare), je regrette juste qu’il n’y ai pas eu l’harmonica. Fuck U chanté avec désinvolture par le même Dave. Au rappel, les applaudissements ne voulaient pas cesser, Pollard avait l’air ému (ou peut être l’est il toujours ?). En guise de rappel on a eu System, incontournable, et un excellent morceau avec Maria Q. Puis c’était fini.

Les points négatifs : un jeu de lumière vraiment inapproprié, je pense pas que ce soit une bonne idée d’éclairer le public en permanence. En plus, j’avais pile en face de moi un projecteur, ce qui a anéantit mes espoirs de jolies photos. Mais peut être est ce parce qu’on était dans une petite salle et que le matos est plutôt fait pour les Zénith ? Et aussi le manque de communication avec le public (mais ça doit être propre aux anglais, la timidité).
Ce que j’ai adoré : tout, sauf les lumières. C’était plus un concert de rock que de Trip Hop mais moi ça me suffit, ça ne me gêne pas qu’Archive fasse des morceaux qui bougent, au moins on ne pourra pas les taxer de « chanteurs déprimants ». Again, Numb, Fuck U, Pulse, System et le morceau d’intro dont je n’ai pas le nom ont été mes préférés. Ce que j’ai le plus adoré, c’est le public. Silencieux pendant les morceaux et super enthousiaste entre les morceaux, pas de cris inutiles, bref un savoir vivre évident.
Les gens du sud sont vraiment géniaux, pas de bousculades, on laissait volontiers sa place aux plus petits (à Paris, c’est autre chose !), pas de pogo inutile, des gens adorables qui m’ont déposée chez moi alors que je ne les connaissais que depuis 1h.
En somme, je ne suis pas déçue, je suis même ravie. Archive est vraiment un groupe à part et sa prestation scénique est certes à revoir mais on sent qu’il y a de la sincérité là-dessous. Je préfère mille fois l’humilité d’Archive à la mégalomanie de Muse (qui fait le Zénith à Toulouse, c’est dire). J’aurais aimé aller les revoir à Paris mais je n’aime pas le public parisien et ça peut sérieusement gâcher mon plaisir.

Merci Archive.

10/10/2006

Lights came to me


J’ai oublié de parler d’une chose qi me tient à cœur dans le post précédent, mais j’en fais un spécial (on va pas mélanger).
Ce dont je vais parler n’est pas nouveau, c’est Archive. Le nouvel album Lights étant sorti il y a quelques mois, ces messieurs en assurent la promo et passerons près de Toulouse le 16 octobre prochain. J’ai rogné mon faible budget d’étudiante pour me payer le luxe d’aller les voir en concert (c’est pas grave, je mangerais moins, ça tombe bien, je jeûne..).
Comme une bonne élève, je révise avant le grand oral, sauf que là, ce n’est pas moi qui vais parler mais eux qui vont chanter ! alors voilà ce qui passe en boucle sur mon lecteur Mp3 :

Fool
Sleep
Noise
Black
Organ Song (un régal)
Now and Then
Numb
System
Girlfriend in Coma (unplugged)
Here
Veins
Pulse
Lights
Finding It So Hard
Again


Vous remarquerez qu’il y a plus d’anciens morceaux que de nouveaux, c’est juste que je préfère les anciens aux nouveaux et qu’il est rare que les artistes jouent plus de 5 nouveaux morceaux dans un set. Je suis déjà sûr qu’on aura droit à System et Lights.
Les trois derniers de ma playlist sont un véritable trip, ce sont 3 des morceaux les plus longs de la discographie d’Archive (et encore, j’ai pas mis Finding It So Hard à proximité, sinon ça aurait fait too much), un bonheur, Again clôt le tout en beauté. Après ça, croyez moi, vous planez (en toute légalité, on est d’accord).

Vivement lundi donc, ça promet d’être grandiose (et puis avouons le, c’est l’occasion de voir ce que les nouveaux chanteurs, David Penney, Pollard Berrier et Maria Q ont dans le ventre)

La reprise

Ça fait longtemps que j’ai pas posté, mais avec la rentrée (et oui, moi j’ai eu des vacances jusqu’au 2 octobre), le déménagement, les formalités administratives, ses repères à retrouver dans la ville rose, c’est pas évident. Alors, j’ai pas fait beaucoup de découvertes musicales.
Le jour de ma rentrée sortait le nouvel album de Beck, un signe ? Un CD et un DVD, bien pour commencer l’année ! Avec un pochette à personnaliser avec des stickers.

Beck, je suis fan. D’autant plus depuis sa prestation à Rock en Seine cet été, totalement déjantée. J’avais entendu de nouveaux morceaux lors de ce concert mais je ne connaissais pas le teneur de l’album. Plutôt funky que rock ou folk (non, pas Rock&Folk), avec des titres carrément Hip Hop (1000 BPM), d’autres plus funk (Inside Out). Notre petit blondinet californien a élargi son horizon musical, en intégrant nottament un nouvel instrument, le Guembri (african bass en anglais) qui est un instrument utilisé par les Gnawas, musisciens marocains du Sahara. Un son formidable, mix entre basse, guitare et banjo. C’est sur le morceau d’introduction, Elevator Music, qu’on l’entend (sur la vidéo on peut voir à quoi cet instrument ressemble). Autre exploration (ou plutôt retour vers) : l’éléctronique. Motorcade en étant le meilleur exemple, il y a des ons qu’on peut retrouver sur l’album de Thom Yorke (les « beats » ressemblent furieusement à ceux qu’il y a sur Cymbal Rush de Yorke). Le très planant Movie Theme à quelquechose d’Air. Il y a tellement de références qu’il serait fastidieux de tout citer (ne criez pas au « blasphème » mais il me semble que The Horrible Fanfare/Landslide/Exoskeleton a quelquechose de Serge Gainsbourg sur l’intro, un peu comme la trame de Requiem pour un con).
Mes favorites (on en a tous) sont Cellphone’s Dead, très éléctronique, avec la nièce de Beck qui clame « One by one I’ll knock you out », Nausea (qui me rappelle Black Tambourine, très efficace), New Round qui sonne très folk sur l’intro (j’adore nottament le dédoublement de voix), No Complaints qui est pour moi la plus rock de l’album.

Une fois de plus, on ne sait pas ou classer Beck, à la Fnac c’est dans le Rock Indé, mais c’est bien plus dificile que ça ! Electro, un peu de reggae (c’est surtout pour les basses omniprésentes que je dis ça), percussions brésiliennes, hip hop…un touche à tout en somme.
Touche à tout innovateur qui plus est, avec des clips faits maison qui sont certes stupides (une femme déguisée en piano, Beck déguisé en ours…) mais marrants à souhait. Ça nous change des soupes que nous sert MTV.

23/09/2006

Live from Aberystwyth


La France ne me manque pas tant que ça. Je ne fais pas de grande trouvailles musicales chez les Gallois, mais néanmoins, j'ai eu la bonne surprise d'apprendre que Damien Rice sortait un nouvel album, la classe!! Alors j'ai pris mon précieux ordi pendant mes vacances pour réaliser ce post avec amour...et le poster à partir d'un cyber d'Aberystwyth.

Damien Rice, pour ceux qui ne connaîtraient pas, est un jeune irlandais qui a commencé sa carrière de musicien en tant que chanteur de Juniper, groupe qui a sorti 2 singles. Il avait déja sorti un album solo en 2003, 0, suivi de plusieurs EPs. Ce sublime premier album m'avait bien plu, avec une voix digne de Jeff Buckley (d'ailleurs, il a magnifiquement repris Hallelujah). La chanson The Blower's Daughter tirée de cet album est jouée au début du film Closer. Son prochain album intitulé 9, sort dans les prochains mois, je jubile d'avance.

En attendant, voici quelques Mp3 dont une prestation live de Damien qui reprend (médiocrement je dois dire, mais avec une jolie voix) le fameux Creep (pas besoin de préciser que c'est de Radiohead), un autre morceau live, Delicate (il est rare d'entendre de si belles mélodies au violon de nos jours) et The Blower's Daughter.

Creep (Radiohead cover).mp3
Delicate (KCRW Sessions).mp3
The Blower's Daughter.mp3

Pour plus d'informations, jetez un coup d'oeil sur son site.
Depuis que je suis ici, une chanson me trotte dans la tête, Ooh des Scissors Sisters, les gallois sont fous de ce groupe! C'est vrai que sur les dancefloors, ça fait un malheur.

Ce sera tout.

15/09/2006

Ireland Trip

Pour un post de rentrée, j’avais des tas d’idées et je ne savais pas à quel artiste me vouer.
Bon, je vais déjà expédier ceux dont je ne veux pas parler : Charlotte Gainsbourg et toute la hype autour de 5.55 (tiens, l’heure à laquelle je me lève pour aller au boulot !), Arctic Monkeys que j’adore et qui ont eu le Grammy Award (ils le méritaient bien) mais dont on entend trop parler, Miossec que j’adore aussi mais je ne peux pas faire un post sur Miossec, tout simplement parce que ce mec est tellement lunatique que j’ai peur de me tromper dans l’interprétation des chansons.
Alors, une fois n’est pas coutume, je fais un post sur un parfait inconnu mais qui j’espère ne va pas le rester longtemps : Fionn Regan. J’ai été subjuguée par la voix de ce jeune irlandais (il faut dire que j’ai un faible pour les britanniques), une voix si claire et si douce, avec un jeu de guitare époustouflant, le truc qui vous réveille en douceur le matin et vous plonge dans la brume irlandaise. Cette voix si particulière qui me fait penser à Sufjan Stevens (ça me poursuit) ou encore le jeune Ben Kweller (dont le nouvel album Ben Kweller est une merveille, voix désinvolte, gueule d’ange). D’habitude je me contente de faire des commentaires sur les artistes mais là j’ai tellement adoré que je vous laisse en juger :

Put A Penny In The Slot.mp3

Hunters Map.mp3

(merci Franswa pour la découverte)

Put A Penny In The Slot est mon préféré de l’album The End Of History. Un coup de cœur, vraiment. Et l’arpge sur Hunters Map est magnifique. allez faire un tour sur son Myspace, vous ne serez pas déçus.
J’ai pris une résolution : consacrer un peu plus de mon temps aux artistes indé (je pense qu’on n’a pas besoin de faire un post sur Charlotte, la presse spécialisée s’en est occupé).

Je précise, au cas où il y aurait des doutes, que j’écoute en boucle 5.55 et que je ne déteste pas Charlotte Gainsbourg. C’est juste que chacun à le droit à sa place au soleil et elle je crois qu’en cette rentrée, elle crée un éclipse.

Bonne rentrée à tous, moi, comme je ne fais jamais rien comme les autres, je prends mes vacances dès lundi, au Pays de Galles j’espère que je vais ramener des pépites musicales de chez les « sheep shaggers ». Après bah, reprise des cours, le pied quoi.

31/08/2006

Il y a 5 jours...

Histoire de ne pas oublier, des images qui resteront à jamais dans ma mémoire. Mémorables, donc.


Beck le Boss

Alééééé!!

Come on... Na na nananananaaaaa!!!(désolée..). Beck : mon coup de coeur.


Et oui Thom, t'as tout donné, et merci pour tout...*snif*

29/08/2006

Retour de Rock En Seine

Je suis encore sous le choc (ce sont mes jambes surtout!!!) je suis restée debout de 14h30 jusqu'à la fin, j''en pouvais plus mais je suis comblée!! certes une setlist un peu trop lisse (festival oblige) mais une voix de Thom magnifique, claire comme de l'eau de roche.... j'ai adoré l'entrée en scène avec Airbag et puis le fait qu'ils jouent "the gloaming", 1ère fois en Europe pour la tournée 2006! J’étais au 3ème rang Droite côté Jonny (au début du moins parce qu’avec les violents mouvements de foule, je me suis retrouvée face à Thom !).
J’ai adoré quand tout le public à repris 2+2=5 avant le show de Beck (grandiose, mais j’en parlerais plus tard), ça fout la chair de poule rien que d’y repenser. Pour mon premier concert de Radiohead, j’ai pas été déçue, j’ai adoré « you & whose army » (c’est vrai qu’avec les écrans géants, la tête de Thom on dirait un hamster, voir photo ci dessus !) avec Thom qui se tournait vers nous, Idioteque, il est venu vers le côté droit (vu de près, il est petit, dire que c’est pour ce petit bonhomme qu’il y avait cette marrée humaine !). Jonny aussi était marrant, sur la deuxième chanson, il ne savait pas quoi faire de ses mains, il avait l’ai stressé et regardait fixement le public…Colin m’a bien fait marrer avaec ses mimiques, surtout quand Thom s’est planté sur les paroles de Idioteque. Et puis c’était quoi ce gilet flashy ? ah ah ah ! Ed fidèle à lui-même, tout sourire et Phil je l'ai vu quà la fin. Et Thom qui parle français avec ce craquant accent british, on s’est bien marré parce qu’à chaque fois, au lieu de dire chanson, il disait d’abord « sanchon », et puis son côté ironique quand il a dit « la prochaine chanson, vous la connaissez…j’éspère. » en parlant de Paranoid Android.
Ça m’a bien fait plaisir de voir Thomas (entrevu plutôt, puisque moi je ne voulais pas bouger de ma place !) j’ai vu Oli aussi, avec son parapluie rose, super repérable !(et oui, moi je t’ai vu mais pas toi ! jusqu’à Phoenix, j’étais derrière ton frangin et un mec qui te connaissait) Bref, je pourrais continuer comme ça des heures, j’ai la tête et les oreilles pleines de souvenirs, je me suis même pas affolée quand j’ai vu que j’avais raté le dernier train pour rentrer à la maison, j’étais dans un état second, j’avais mal aux jambes mais j’avais le sourire.
A la gare Montparnasse, on a rencontré deux mecs qui revenaient aussi de là bas, on a discuté, échangé nos impressions (à vrai dire, j’avais plus de voix) et puis comme des bienheureux, on a dormi dans la salle d’attente de la gare (chose que je n’aurais jamais faite !) en attendant le train de 7h30. Ce n’est qu’en arrivant chez moi que j’ai réalisé ce qui m’arrivait : à force d’avoir sauté partout (parfois, je ne sautais pas mais prise en sandwich entre deux mecs qui sautent, t’as pas le choix, mention spéciale sur 2+2=5) j’avais des crampes de fou ! inoubliable (comme tous les premiers concerts), j'aimerais tellement l'avoir en bootleg...quelle ambiance de malade, de l'hystérie collective (du moins dans les premiers rangs, derrière je sais pas, et puis le temps était avec nous aussi... et ce mardi matin, I have got The Bends et des crampes à ne plus pouvoir marcher droit... je ferais une review un peu plus complète et plus sérieuse (parler des morceaux par exemple et non des nanas qui chantaient faux dans mes oreilles!)

Pour ce qui est du reste du festival (car je n’y allais pas que pour Radiohead !) Beck m'a subjuguée, quel show!! c'était grandiose, j'ai aussi adoré le spectacle de marionettes à la pause (quand elles vont dans la loge de Radiohead...) j'aimerais tellement trouver une vidéo de cette partie ou un bootleg du concert la musique avec la table et les couverts, c'était bien trouvé, son joueur de tambourin qui saute partout, la bataille des ours...mais j'ai eu l'impression qu'il planait un peu, aucune réaction, très peu de commentaires (une fois thank you je crois) et il a mis du temps à enlever ses lunettes ! non, sérieux, s'il revient en concert en France, j'y cours!
Taking Back Sunday : too much le mec, des attitudes de folle, il me stressait à faire n'importe quoi avec son micro!
Phoenix : efficace, sans plus et Dead 60's no comment.
Wolfmother et Nada Surf la veille, j'ai été scotchée aussi : par la fougue des premiers et par la maîtrise de notre langue des deuxième...reprendre la petite bill de Souchon dans un festival de Rock et sans la moindre faute et le moindre accent, fallait le faire! Calexico : soporifique. le reste, g pas vu. un détail : les mecs de la sécurité n'arrêtaient pas d'empêcher les gens de prendre des photos pendant Radiohead alors qu'avant, pour Beck ça mitraillait (une nana était pile en face de lui, elle le mitraillait tellement que je crois que c'est pour ça qu'il a gardé ses lunettes!)...bizarre, sont-ce des consignes officielles? Je ne pense pas mais sérieux, si j'avais un appareil photo, ça m'aurait bien fait chier de ne pas l'utiliser!


Setlist de Radiohead :
01 Airbag
02 2+2=5 [pogo de rigueur!! C’est ça qui m’a broyé les jambes!]
03 The National Anthem
04 My Iron Lung
05 Morning Bell
06 Fake Plastic Trees
07 Videotape [Thom: “Et maintenant un nouveau chanson“]
08 Nude [la basse trop forte m'a retournée les tripes!]
09 The Gloaming
10 Paranoid Android
11 All I Need
12 Pyramid Song
13 Lucky
14 The Bends
15 I Might Be Wrong
16 Idioteque
17 Everything In Its Right Place

Rappel [un seul, ça m'a un peu laissé sur ma faim mais bon...]

18 You And Whose Army
19 Bodysnatchers [je ne l'ai pas entendue, je devais être dans un état subconscient après You & Whose Army]
20 There There
21 Karma Police

À bientôt les gars!

21/08/2006

Dernière ligne droite

La dernière ligne droite…J-4 avant…Rock En Seine !! je ne tiens plus en place, malgré le fait que Richard Ashcroft ait gentiment révoqué sa participation au festival (franchement, Richard, c’est vraiment pas cool), mais bon, il est remplacé par Kasabian, un groupe que je ne connais pas mais dont j’entends le plus grand bien, donc à découvrir…mais mon ami qui devait m’accompagner étant fan de Richard, en fait il ne venait que pour ça, est sur le point de revendre son pass (je l’avais convaincu de rester le 2ème jour pour Radiohead mais là, l’annulation d’Ashcroft, c’est la goutte d’eau malvenue qui fait déborder le vase…)..Philippe, je t’en supplie, ne me laisse pas toute seule !
Durant les festivals, on se pose souvent la question de savoir quelle scène on va squatter le plus. Je me suis fait mon petit programme :

Vendredi 25 :

Wolfmother (Wou-Hou !) : scène de la cascade
Nada Surf : Grande Scène (je vais devoir me taper un sprint pour y aller, rester 30 minutes et revenir à la scène de la cascade pour Clap Your Hands…)
Clap Your Hands Say Yeah ! (Probablement essoufflée): scène de la cascade
Kasabian (à voir) ou Patrice : Scène de la cascade ou Grande scène (encore un sprint !)
The Raconteurs ou DJ Shadow (peut être un peu des deux, si les premiers me gavent…)

Dodo….

Samedi 26 :

JE NE SQUATTE QUE LA GRANDE SCENE, COTE DROIT POUR ETRE EN FACE DE JONNY GREENWOOD A 21H30 !!
Taking Back Sunday
Phoenix (je suis fan)
The Dead 60’S (connait pas mais il n’est pas question que je bouge de ma place!)
Beck (*soupir*, oh mon beau blondinet !)
Et là, et là, ce que j’attends depuis le mois de mars, le rayon de soleil de mon été pourri, ce qui m’a fait tenir, ma récompense, mon cadeau d’anniversaire (c’est aujourd’hui)…..
RADIOHEAD !!!!!!! Comme je l’ai dit, je squatte le côté droit, face à Jonny.

Vivement vendredi, je sens que cette semaine va passer super vite…j’immortaliserais ce moment unique sur mon blog, promis…

07/08/2006

Inside In, Inside Out




Il est des groupes qui nous semblent familiers alors que c’est la première fois qu’on les écoute. C’est l’impression que m’ont donné les Kooks avec leur opus, Inside In, Inside Out.
Pourtant à 20 ans (presque 21 ans), on ne peux pas dire qu’on peut être familier avec des groupes ou des chansons (à part peut être une souris verte ou Pomme de reinette et pomme d’Api que mes neveux m’ont fait redécouvrir).
Les Kooks, c’est un groupe de guitares. Originaires de Brighton en Angleterre, chanteur avec une gueule d’ange (c’est souvent le cas dans les groupes de rock en fait), riffs de guitare meurtriers, beats de batterie pugnace, tout pour me séduire.
Le premier titre que j’ai eu dans les oreilles est pourtant acoustique, Seaside, une jolie ballade, avec une voix très douce. Je ne sais pas si vous vous souvenez de UB40 (perso, ça a bercé mon enfance, c’est pour cela que je disais que c’est un groupe un peu familier pour moi), et bien la voix de Luke Pritchard, c’est la même chose, une voix un peu « nasale », un morceau que j’écoute dans le train en rentrant du boulot, le truc reposant après une journée merdique, j’ai bien envie de répondre « yes, I wanna go to the seaside ».
Mais il ne faut pas s’y fier, ce n’est pas du tout la teneur de cet album, les ballades acoustiques. Dès le deuxième morceau, ça donne envie de sauter sur place, guitares saturées, chanteur criant « do you want to see the world ? », maybe…
En fait ce qui est étonnant dans cet album, c’est qu’on passe d’un style à l’autre : acoustique, rock déjanté, folk (Time Awaits) et même un morceau très dub, Got No Love (le dub décidément, ça me poursuit).

Pas mal de choses en somme, mon coup de cœur du week end, un petit côté Travis (que j’aime toujours, malgré le silence radio), ce n’est pas du tout monotone, les titres enchaînés bien comme il faut, avec une ouverture acoustique (Seaside) et une dernier morceau (Got No Love) languissant avec entre les deux une déferlante de guitares, on en oublierait presque que ces jeunes gens (19 ans de moyenne d’âge, j’en ai honte…) font de la pop. 13 titres qui ont égayés mon week end, alors que durant la semaine, je me suis shootée au Rufus Wainwright (aahhh…), Jeff Buckley (ouhh..) et Sufjan Stevens (aaaah ouhh !!).
By the way, je viens de me rendre compte que je n’ai plus que 3 semaines pour réviser mes classiques avant Rock En Seine. Je m’y mets, avec grand plaisir.

24/07/2006

Rechute


La fanattitude, ça se soigne. J’ai bien essayé de me soigner de Radiohead mais rien n’y fait l’actualité ne m’aide pas. Et depuis la sortie de l’album solo de Thom, c’est pire !
J’ai pourtant essayé d’être objective : je me suis dit que j’allais écouter cet album sans tenir compte du fait que c’est Thom YORKE.
The Eraser, c’est un peu une collection des chutes ou improvisations sur le Mac de Thom, une œuvre en adéquation avec ses goûts musicaux : dance, électro…
Ce qui est étrange c’est que pour la première fois, on entend la voix de Yorke clairement, sans trucages ou quoi que ce soit. En fait, sur « Analyse », on l’entend même pendant une demi seconde a cappella. Les textes ne sont pas aussi noirs ou tordus que ceux de Radiohead, mais tout de même, il y en certains qui sont édifiants (Harrowdown Hill, qui relate le « suicide » de David Kelly, à la suite du scandale sur les armes de destruction massive en Irak). Bon album qui ne quitte plus ma platine depuis sa sortie (même si je dois avouer que j’avais déjà la version MP3 depuis longtemps, donc le 10 juillet, ce n’était pas une surprise). Ce que j’aime le plus c’est les sons de guitare (car je crois qu’il y a très peu de vraies guitares sur cet album) qui sont étrangement africains (d’après mon frère, spécialiste en la matière, sur The Clock, il y aurait des notes de « Guembri », guitare qu’utilisent les Gnawas du Sahara dans leurs musiques) et cette voix de Thom Yorke, quelle clarté, avec des envolées sublimes sur « Atoms For Peace » (que je n’affectionne pas tant que ça) ou le Human Beat Box sur The Clock. Toujours là où on ne l’attend pas. Seule déception : Cymbal Rush, dont j’étais tombée amoureuse après la version du Big Ask Live et qui est décevante sur l’album, car la musique ne va pas avec la voix…du moins je croisJ.
Ce qui me réjouit encore plus, c’est que cette p**ain de maison de disque qu’est EMI n’a pas eu le privilège de signer l’album, c’est XL (les White Stripes, en autres) qui s’en est occupé, avec une sobriété sans égale. Un simple album, avec le cello et rien d’autres (pas de grosse étiquette style « l’album de la rupture ») bien joli avec sa pochette qui se déplie, dédié à Agnès, la fille de Thom.
Comme pour Radiohead, je suis sous le charme. Et plus encore, je meurs d’impatience d’être le 25 et 26 aôut. Pourvu que le temps passe vite et qu’a Rock en Seine, il y ai du soleil…c’est bien parti pour.

18/07/2006

Douce France...


De retour après un long périple africain, l'actualité musicale est chargée (l'album de mon petit Thom Yorke, une perle!). A suivre...je suis KO, mais en stage. Ou KO à cause du stage.
Contente d'être de retour en tout cas.

07/06/2006

Settle down


Avec tout ce qui se passe dans le monde du disque (des révélations qui n’en sont pas, des groupes mythiques qui se reforment le temps d’un concert…), je ne sais plus où donner de l’oreille. Dans cette jungle sonore, je suis tombée sur un bon nouveau groupe.
A priori je ne suis pas fan des reprises ou des groupes qui font des infidélités à leurs potes mais là je suis sous le charme !
Il faut dire que les Raconteurs ont fait fort : la collaboration imparable de Jack White des White Stripes et de Brendan Benson, ça ne peut que faire des merveilles.
En fait, avant même d’écouter l’album, j’étais convaincue que c’était un « petit » chef d’œuvre, alors après écoute, cela n’a que conforté mon idée première.
Steady As She Goes c’est LE tube sans conteste de cet été ou de ce printemps, c’est selon. « find yourself a girl and settle down » dit Jack, bon conseil, mais lui n’a pas l’air d’être posé, du moins musicalement, car cet album a des influences diverses.
Ce titre est une pure merveille, je ne suis pas objective bien sûr mais comme je l’ai dit plus haut, je suis sous le charme dès que résonne la voix de Jack White, que se soit avec les Stripes ou les Raconteurs.
C’est sans parler de la très réussie Broken Boy Soldier, un côté Led Zeppelin psychédélique et la voix de Jack qu’on croirait sortie d’outre tombe.
Ce qui est remarquable sur ce disque c’est qu’on ne sait jamais qui entre Brendan ou Jack chante. Mais ce qui me gêne un peu, c’est tout le buzz qu’il y a autour de ce groupe, je ne suis pas de ceux/celles qui hurlent avec les loups et j’ai bien peur que cette omniprésence médiatique ne me dégoûte.
Enfin, tout ce que je sais c’est qu’ils sont à Rock En Seine cet été (et bah alors, j’en ai de la chance !), on verra la prestation scénique avant de qualifier bien trop vite leur opus « d’album Rock de l’année ».
Quand j’aime, je suis exigeante. Logique.

06/06/2006

Merci la SNCF

En France, prendre le train un jour férié, surtout le Lundi de Pentecôte, relève du suicide. Un lundi censé être chômé mais qui est travaillé, les horaires de train sont celles des jours fériés alors que les gens vont travailler, bref le foutoir….
Et moi, j’ai eu la bonne idée d’aller prendre un train à l’heure de pointe, 7H30…la cata! Je suis littéralement écrabouillée contre la vitre, c’est cool ça, la SNCF rapproche les gens, quelle intimité dans les trains, vous pouvez savoir si votre voisin qui pointe son aisselle sous votre nez s’est lavé ce matin, vous reniflez des parfums qui, pris seuls sentent bon mais 15 parfums mélangés c’est une calamité! Bref, je devais être à Paris pour prendre le train pour Toulouse à 10H mais voila, le train en surcharge a été bloqué pendant 1H30 sur les rails..Que faire dans ces cas là ? Musique!

Je dégaine mon Ipod et m’assoit tranquillement sur mes bagages. Bon, ça commence avec le E-Pro de Beck (na na nanananana), bonne entrée en matière, un peu trop électrique et manque d’originalité dans les paroles. Mais ensuite c’est le florilège : Chicago de Sufjan Stevens (tiens c’est drôle, j’oublie même que je suis bloquée, prise en otage plutôt, dans un train entre Dreux et Paris), Pearly de Radiohead (ça faisait longtemps que je ne l’avais pas écoutée, ça n’a pas pris une ride), Muscle Museum de Muse, Beautiful Feeling de PJ Harvey, The Killing Moon de Echo & The Bunnymen suivi de la version sublimée par Nouvelle Vague.
Alors que j’écoute Trains To Brazil de Guillemots (ça à l’air vachement ancien alors que cette chanson vient de sortir, ça me fait tout bizarre, impression de déjà entendu), on repart !

Il fallait s’y attendre, j’ai loupé la correspondance à Austerlitz, le prochain train est à 13H56 !!!! 3H30 à attendre dans une gare ! Comme il fallait bien m’occuper, j’achète Rolling Stone, article intéressant sur The Raconteurs, mon groupe du moment, sur Phoenix, gros plan sur Radiohead (Thom en couverture, en fait je crois que c’est ça qui m’a attirée J). Mais le plus intéressant pour l’instant c’est le CD sampler à l’intérieur. Waouh, de la musique fraîche pour mes oreilles! Heureusement que j’avais encore 1H30 de batterie sur mon ordi, c’est parti!

Le nouveau Grandaddy, Disconnecty, est trop lancinant, mais j’aime toujours autant la voix de Jason Lytle et persiste à dire que si le chanteur de Sigur Ròs chantait en anglais, il aurait la même voix. Le System d’Archive change de la routine qu’avait prise le groupe, retour en force de la guitare électrique et le chanteur chante plus énergiquement et non pas comme s’il allait se pendre dans la seconde qui suit ! Ensuite, j’ai été charmé par la douceur et la simplicité de la voix de Feist, une guitare et sa voix groovy suffisent à ce joli Inside & Out (Live at the BBC). La suite m’est un peu passée au travers des oreilles (j’étais trop occupée à manger pour me concentrer sur ce que j’écoutais). Mais arrivé à la fin de mon sandwich voila que commence le Crow Jane de The Derek Trucks Band (et tant mieux pour lui :)), une voix tellement bluesy que je n’arrive pas à croire que c’est un homme qui chante, mais je ne suis pas plus charmée que ça, ce n’est pas mon genre de musique. Vanessa And The O’s je déteste, si pour elle plus rien ne presse moi je suis pressée que cette chanson se termine, une voix à la Brigitte Bardot à ses heures de gloire qui me tape sur les nerfs.
Le titre qui m’a laissée sans voix est sans conteste le Peaches And Cream de John Butler Trio, en live qui plus est. Ah, John Butler, le mec sapé comme un rasta mais qui fait de la country comme personne. Une chanson dédiée à sa « queen » et sa « princess » (sa femme et sa fille), une jolie intro à la gratte (partout où il y a de la guitare, je suis dans mon élément), sa voix me fait penser à celle de Sufjan Stevens, tout au long de la chanson, rien d’autre que la guitare, j’adore la partie où il chuchote presque puis le jeu de guitare s’accélère. Il joue de sa voix comme bon lui semble, on le sent impliqué dans ce qu’il nous raconte. C’est pour moi la plus belle chanson d’amour d’un père à sa fille (après le mythique Morgan De Toi de Renaud, mais ça c’est autre chose J)
Bien qu’elle soit longue (6’46 quand même !) je ne la quitte plus, je l’ai mise de suite sur la playlist de mon Ipod, avec Disconnecty de Grandaddy et System de Archive. Les 6H30 que j’ai passées dans le train pour aller à Toulouse, je les ai repassées en boucle. Arrivée avec une heure de retard, je voulais presque remercier la SNCF pour ce jour chaotique, vu que c’est grâce à ce train loupé que j’ai pu découvrir une perle de John Butler et la laisser infuser tranquillement pendant une demi-douzaine d’heures.
Bilan : sortie de chez mes parents à 7H30, je suis arrivée chez moi à 22H15, géniale la journée galère. Parfois, j’imagine ce que serait ma vie sans la musique : un ennui total.
Mais comme tout est relatif , je pense qu’il y a pire dans le monde qu’une enfant gâtée qui se plaint des trains en retard.

There are more important things to think about.

20/05/2006

Dis bonjour à l’Adam.

Je regardais Jeudi soir Tracks chez une amie, le magazine musical sur Arte le jeudi soir.
Bon, je n’ai pas été convaincue par les mecs qui chantent des champs religieux en version hip hop, j’ai failli m’étouffer avec mon verre d’eau quand l’un d’entre eux à dit « je suis sûr que si Jésus était encore vivant,, il ferait du Hip Hop »…j’en doute pas une seconde mon petit !
Après ça je me suis éloignée de la télé, car ce que Tracks présentait, c’était de la « noise », une horreur ce que j’ai entendu mais j’ai été surprise d’apprendre que Sonic Youth, que j’apprécie pourtant, fait de la noise…comme quoi.
Tout ça pour en venir à ce qui m’a le plus intéressé : un mec à la voix très particulière, qui ne va pas du tout avec son physique, j’ai nommé Adam GREEN. Comble du bonheur, j’ai vu une (mini) performance live de Mr GREEN et on peut dire que sur scène, c’est un vrai spectacle!
Ce petit New Yorkais de 24 ans à chapeau, aux cheveux longs jusqu’aux épaules, avec une barbe de 3 jours à un sex appeal très particulier : sa nonchalance et des yeux d’un bleu profond, ce qui est bluffant chez cet hurluberlu, c’est qu’il ne se prend jamais au sérieux. Issu de la scène anti-folk New-Yorkaise, il a depuis changé son fusil d’épaule. Ancien membre des Moldy Peaches, avec Kimya Dawson (ils ont sortis un album, éponyme, en 2001, un des plus drôles, à tous les sens du terme, que je n’ai jamais écouté)Adam est devenu grand depuis.
Mon album préféré est résolument Friends Of Mine, sorti en 2003. cet album réuni des titres à mourir de rire (Jessica, où il s’en prend à Jessica Simpson ( Jessica Simpson where has your love gone ? it’s not in your music […] you’ve got it all wrong) et d’autres poignants (Frozen In Time, I Wanna Die entre autres). Mais Mr GREEN est toujours là où on ne l’attend pas, ils nous avaient habitué à des chansons décalées, avec un humour cinglant mais son nouvel opus, Jacket Full Of Danger, nous révèle un nouvel Adam. Voix de jeune crooner, influences jazzy et blues de Nat King Cole, Buddy Holly ou Charlie Rich. Enfin un jeunot qui nous replonge dans les classiques.
Mais après un album aussi irréprochable, on l’attend au tournant. Je parie qu’on ne sera pas déçus.
Adam chassé du jardin de l’anti folk fait une entrée triomphante dans le cercle très fermé des songwriters. Dieu est clément

14/05/2006

Weekend laborieux...

Comme chaque fin d’année scolaire, on est toujours dégouté de voir qu’il fait beau (quoi que, à Toulouse, hier, shitty weather !) et qu’il faut bosser pour les partiels. Pour se remonter le moral (après tout, les partiels ne sont ils pas aussi le signe avant coureur des vacances? Certes pas pour moi, mais en général, c’est ça), rien de tel qu’une bonne playlist « révisions ».

Anarchy In The UK – Sex Pistols (bonne entrée en matière…)
Fakes Tales Of San Francisco – Arctic Monkeys
Next – Scott Walker
Loser – Beck (pas Jeff, l’autre)
Who Is He (and what is he to you?) – Bill Withers (je ne m’en lasse pas)
I’ve seen It All – Björk
Banquet – Bloc Party
Song 2 – Blur
Rock The Casbah – The Clash (LE classique)
Your Latest Trick – Dire Straits (idem)
Instant Street – Deus
City Of Blinding Lights – U2
Cash Machine – Hard Fi
Follow Me Around (acoustique) - Radiohead
Dream Brother – Jeff Buckley
I Don’t Blame You – Cat Power
Lost And Found – Clap Your Hands Say Yeah!
I Wish You Were Gone (Dub) – Joakim (un trip de 8’51, le pied…)
Origin Of Illness - Kill The Young
Copenhagen – Scott Walker
Sand – Lee Hazelwood
Nothing Else Matters – Metallica
Muscle Museum – Muse
L’Homme Pressé – Noir Désir
Arpeggi (Live) - Radiohead
On Your Own Again – Scott Walker
Why Does It Always Rain on Me? – Travis (c’est le cas de le dire!!)
Rabbit In Your Headlights – U.N.K.L.E
These Boots Are Made for Walking – Lee Hazelwood
Sometimes You Can't Make it On Your Own – U2
I Am A Wicked Child – Radiohead
Cler Achel – Tinariwen (c’est beau, même si je ne comprends pas un traître mot de ce qu’ils racontent)
Sing – Travis
With Or Without You – U2
The Man of Metropolis Steals Our Hearts – Sufjan Stevens
Angelica – Scott Walker (reprise et détruite par Nicoletta, transformé en “la musiiiiique, oui la musiiiique »…bullshit)


Et mine de rien, en une après midi, j’en ai abattu du boulot! Sachant que je l’ai réécoutée 2 fois (7h30 de travail « presque » non stop). Mais je bûchais de l’analyse financière aussi, je ne pense pas que cette playlist soit efficace pour réviser du Marketing ou du Droit, car c’est assez…énergique…il faut bosser quelque chose qui nécessite des automatismes et pas trop de réflexion, car sinon, avec des titres comme « I Wish You Were Gone » ou « Lost And Found », tu relis 4 fois la même phrase sans comprendre !

Enfin bref, pas le temps de balancer les Mp3 de cette playlist, (je suis en apnée partielique jusqu’à vendredi), je ferais ça dès samedi prochain, fin officielle de la 1ère année d’ESC. Et début de l’exploitation stagiaire…
Over and over again comme dirait l’autre…

PS : frangin, si tu me lis, merde pour tes exams, décidément, on est de vrais jumeaux, même galère! A un de ces quatre à la maison…

Jah bless

11/05/2006

Arctic Monkeys, des singes pas si glacials...

Je ne suis pas péjorative du tout en disant que ce sont des singes, loin de là!!
en fait, quand on voit ces zigotos de 19 ans à peine sur scène, on ne peut qu'être bluffé...
comment dire, tant de maîtrise à cet âge cela relève du génie, je ne vais pas vite ne besogne, je suis sincère!
"Don't believe the hype" comme ils disent (ce qui prouve quand même qu'ils ont les pieds sur terre) but how to do this when you have genius people in front of you? Mes amis me disent "mais non c'est de la musique pour ados!!" et bien si c'est comme cela, je suis une ado de 20 ans alors!Je deteste qu'on catalogue des artistes à des tranches d'âge de leurs auditeurs (public on dit), moi je suis fière de dire que j'écoute les vieux vinyles pourris de mon papa (il s'est enfin décidé à me donner ses 3 bacs remplis de merveilles) et que je m'éclate fort bien sur Sand de Lee Hazlewood ou sur Highway to hell de AC/DC.

Enfin, tout ça pour dire que je suis fort heureuse de voir que des jeunes peuvent encore nous épater (car j'avoue qu'avec les générations successives de Star'academiciens, je me suis dit que je resterais à tout jamais "stuck in the 20th century", musicalement, I mean...)
Voila mes petits singes, le 2 mai au Bataclan, vous n'avez laissé personne de glace, même s'il n'y a pas eu de rappel...car comme dirait Matt Helders (batteur) : le funk pourrait vous briser le nez.
See you soon guys

08/05/2006

The Big Ask Live

Bon, après avoir écouté 2 fois de suite ce live, mon copain (Philippe dans le texte) et moi sommes unanimes : les gars étaient bien en forme et leur prestation est remarquable, surtout qu’ils n’étaient que 2 !
2h 21min et 30 secondes d’écoute, voila ce qui en est ressorti :
Karma police :
Bien jouée, avec le public qui reprend en cœur « this is what you get » et le désormais celèbre « for a minute there, I lost myself ». À la fin, quelqu’un dans le public crie « Thom for MP » et celui-ci répond « then I’ll have to make compromise » et enchaîne sur la magnifique « there there »

There there :
Là aussi, pas une fausse note et toujours le public qui chante en même temps « Just ‘cos you feel it, doesn’t mean it’s here » (d’ailleurs le public chante assez juste, ça fait plaisir !). on a beaucoup aimé cette version, Philippe et moi, car c’est vrai qu’avec les percus, au bout d’un moment, ça devient long alors que là, les guitares sont envoûtantes…surtout après le « to me, to meeeeee », les guitares s’emballent et ça, ça fait du bien !
À la fin, Thom dit « I’m sure you’ve been told about the text, I got it in my pocket […marmonne des choses incompréhensibles…] Ttttt..Text…ask, your name here, at 83248, excuse me, very effective, I’m selling it, I’m doing the job». Apparemment, selon une amie qui y était, c’était être une sorte de pétition, avec un numéro auquel il faut envoyer un sms. Puis ils démarrent Arpeggi.

Arpeggi :
La petite dernière, qui a déjà été jouée au Ether Festival en 2005 (perso, moi je préfère celle du Ether, plus instrumentale). Elle commence doucement, à la guitare classique. C’est une ballade, Thom n’hésite pas à pousser sa voix très haut, même si parfois la guitare la couvre.
Cette nouvelle chanson est très calme et reposante…il y a beaucoup de références à la mer.
A la fin, Thom dit « it’s not too late ! unless you're banking on the oil prices going down ». « il n’est pas trop tard. A moins que vous ne pariez sur la baisse des prix du pétrole ». ça c’est Thom et sa conscience politique, mais après tout, aujourd’hui, il est là pour ça !

Fake Plastic Trees :
Le must, le classique, le grand moment d’émotion que le public reprend en cœur…à chaque fois que j’entends cette chanson, j’ai la chair de poule, alors en acoustique, c’est vous dire…la voix de Thom est toujours aussi aérienne, au moment du « it wears him out » du 2ème couplet, la guitare de Jonny part en vrille, le public se marre (car le son émis par la gratte était vraiment bizarre…),Thom aussi mais il continue ensuite, encouragé par les applaudissements du public. Grand silence au moment du « It wears me out » final, les sons qui sortent de la guitare de Jonny semblent perturber Thom, car il ne chante pas le « if I could be who you wanted » jusqu’au bout…les sons se font de plus en plus bizarres jusqu'à la fin, bien squeezée je dois dire…le public se marre et applaudit!!
Il y a des tas de personnes qui ont dit que la version était mauvaise, moi j’ai plutôt aimé, on s’est bien marré en tout cas…

Bodysnatchers:
«This is an other new song, Bodysnatchers it is called» dit Thom, en articulant bien le nom.
Alors là, je me suis régalée…c’est une chanson très électro-pop, avec un petit côté folk, en fait il y a un grand mélange d’influences…elle commence avec un tempo assez rapide et de plus en plus, Thom hausse la voix, à un moment, les paroles sont assez bizarres, ça doit parler de la paralysie car Thom dit « blink your eyes, one for yes, two for no » i.e « cligne des yeux, d’un seul pour signifier oui, cligne des deux pour dire non », tiens, ça me rappelle de biens mauvais souvenirs ça…en fait, quand une personne est paralysée, on lui demande juste de s’exprimer avec les paupières…et c’est dur. Ce qui confirme ma supposition, c’est la suite « I ‘m trapped in this body, I can’t get out », « je suis piégé dans ce corps, je ne peux sortir »…c’est peut être pour cela que j’aime cette chanson, pour les quelques paroles que j’ai comprises…parce que Philippe lui n’a pas aimé du tout. mais franchement, au delà de ça, les accords de guitare sont vachement entraînants, ça donne envie de battre la mesure avec le pied..J’imagine la version complète (avec la batterie) ça doit déchirer ! vers la fin de la chanson, Thom chante très vite, rageusement, puis il y a le son omniprésent de la guitare de Jonny, puis la chanson s’achève...

« Thank You ».

Pyramid Song :
Ma petite chouchoute…Thom est seul au piano, la salle est soudainement silencieuse quand le premier « ouhouhouhou » retentit…on ne peut qu’être admiratif devant cette merveille…C’est la première fois que j’entends Pyramid Song en acoustique et j’avoue que je ne suis pas déçue. Grand recueillement. Rien à ajouter sinon que c’est un grand moment d’émotion.
How To Disappear Completely :
Cette chanson aussi est très mélancolique et triste, mais j’aime ! Aucune fausse note, symbiose parfaite entre Thom à la guitare et Jonny aux ondes, la perfection, et puis en acoustique, t’as l’impression que Thom vient chuchoter à tes oreilles (non, je n’ai pas fumé…), « I’m not here, this isn’t happening ». Jonny joue des ondes Martenot, instrument qui émet un son si mélodieux et singulier, communion parfaite entre le public et la voix de Thom, les plaintes de Thom à la fin sont poignantes.
Thom remercie le public.

No Surprises :
Ah là, je chiale…je sais c’est con mais les chansons lacrymogènes, ça existe. En acoustique, la guitare électrique s’entend moins mais c’est tout aussi joli et je crois entendre un xylo aussi, la voix de Thom est douce. Le public reste silencieux jusqu’à la dernière note, quel respect !

Cymbal Rush :
On entend la voix de Thom au début, qui fait « hanhanhanhan », en fait, c’est pour que Jonny puisse la sampler, pour s’en servir comme beat durant la chanson. Ensuite, Thom dit « this is a new song », le beat est mis en marche, le piano s’ajoute dessus et très vite, la voix de Thom...un bijou cette chanson, Thom chante comme il ne l’a jamais fait, je ne sais pas, il y a quelque chose dans sa voix qui a changé…il alterne voix grave et aigue avec une facilité déconcertante, on entend les ondes Martenot à un moment. Thom fait seul les chœurs de sa voix aérienne, on est très vite entraîné…seul ic, alors qu’on est encore dedans, elle s’arrête soudainement.
A la fin, quelqu’un dans le public crie « how was the song called », ce à quoi Thom répond « Cymbal Rush ». Voila, je suis devenue accro à « Cymbal Rush ».

I Might Be Wrong :
Waouh !! En acoustique, elle déchire tout cette chanson. Tempo plus rapide que sur Amnesiac, mais c’est toujours de cette manière qu’elle est jouée en live. Toujours aussi efficace, je ne sais pas si les gars se sont servis d’une basse mais à certains moments, on croirait vraiment l’entendre. L’intro de la dernière partie est sublime, puis le tempo s’accélère pour enfin stopper net... fin de la chanson…
Thom fait ensuite un petit speech sur la nécessité de faire pression sur le gouvernement pour soutenir l’action de Big Ask

Street Spirit :
Autre classique (je ne dis pas que les concerts de Radiohead deviennent routiniers)…on voit bien qu’Ed manque, car sans les backvocals, Street Spirit sonne différemment…Ah, Jonny aurait pu faire un effort quand même...lol. Immerse your soul in love, c’est dit. Applaudissements fournis de la part du public, il y a eu une mini pause, une sorte d’encore.

Gagging Order :
Je n’ai jamais accroché sur cette chanson, je crois que c’est pour cela que je n’ai pas trop aimé cette version. Toutefois, elle est bien jouée et le public est concentré (c’était rare ce soir là !!Lol)
Thom remercie encore, « get involved in The Big Ask »

Paranoid Android :
A l’origine, elle n’était pas prévue, car elle n’était pas sur la set list, les gars ont sans doute voulu faire une surprise au public. Bon, il y a eu un beau raté, mais le public encourage Thom « come on Thom » et il repart, comme si de rien n’était.quel sang froid ! Le public chante en chœur. L’intro de la deuxième partie est vachement réussie pour une version acoustique, car jouer « Paranoid Android » à 2 paraît assez ardu ! Ce que je n’ai pas aimé, c’est que le public a anticipé le début de la partie « Rain down », ce qui fait qu’on entendait plus Thom, mais ensuite ils ont repris avec lui le « Rain Down, Come on rain down on me… », La voix de Thom vous prend aux tripes. « God loves his children » crie le public. Partie instrumentale finale, « lalalalala » de Thom et c’est fini!

Impressions générales :
De très bonnes chansons pour ouvrir cette tournée 2006, les nouvelles sont très bien, on a beaucoup aimé Cymbal Rush, j’ai aimé Bodysnatchers (pas Philippe) et Arpeggi, ça va mais je préfère la version du Ether Festival.
Pour ce qui est des ratés, on s’est bien marré, je sais que les artistes doivent rire jaune mais comme je l’ai déjà dit, c’est normal d’avoir des oublis parfois, on ne peut pas être concentré 24H/24, autrement on n’est pas humain ! Et puis on n’a pas à se plaindre du raté sur Paranoid Android vu qu’à l’origine, on n’aurait même pas dû l’avoir ce soir là.
Tout ce qu’on peut dire, c’est que ce set acoustique nous a mis l’eau à la bouche, on attend la suite les gars ! Et puis, je suis verte, les danois samedi on eu le droit à 8 nouvelles chansons (Bangers 'N' Mash, Open Pick, Nude, 15 Step, 4 Minute Warning, House Of Cards, Spooks, Bodysnatchers). Grrrrr, pourquoi ne suis-je pas danoise ? Trêve de plaisanterie, c’est un début de tournée bien prometteur, get on touch…

07/05/2006

la fan attitude

Les partiels approchent et les préoccupations sont toutes autres !
Pourtant, je n’ai pas résisté au plaisir d’aller fouiner sur le net pour dénicher un boot du Big Ask Live, de Radiohead, le 1 mai dernier. On trouve toujours des boots de Radiohead, ce qui est bien, c’est que les fans s’entraident à les trouver et je ne remercierais jamais assez Astyl120, membre du forum sur Justrh (allez faire un tour sur ce site, il est vachement bien fait). Donc voila, je suis rentrée chez moi, toute heureuse de posséder ce fameux concert en mp3 !!
Je n’ai qu’un mot : sublime. Les nouvelles chansons, surtout Cymbal Rush, sont géniales, je n’ai pas pu résister à l’envie d’envoyer le boot à mon copain, fan comme moi.
Thom est toujours aussi en forme, rigolant et blaguant avec le public, et même s’ils n’étaient que lui et Jonny (Radiohead réduit donc), ça a envoyé le bois ! D’autant plus que les mecs, fidèles à leurs convictions, ont reversés la totalité des fonds du concert à l’association.
Voila, à part ça, je ne me suis toujours pas mise au travail, mes partiels étant dans une semaine, j’ai plutôt intérêt…ah mais si, hier, en écoutant le Big Ask Live, j’ai fait des fiches de Droit des sociétés…j’avance à mon rythme quoi…

Ah, j’allais oublier (ce post était implicitement fait pour ça…), comme l’a dit Thom, get involved. Merci

05/05/2006

Gloire à l'artiste!

La première fois que j'ai entendu Scott Walker, c'était avec le magnifique Copenhagen dont je ne me lasse toujours pas. Au son de sa voix, je me suis dit "tiens, ce doit être un black (pas péjoratif, je précise)"...mais non, surprise, c'est un américain, blanc de surcroît!!
deuxième choc, je pensais qu'il était mort (car des voix comme celle là appartiennent malheureusement à la postérité) mais non, il est bel et bien vivant, et en pleine forme en plus, la preuve il sort un nouvel album.
Moi qui m'était procuré le somptueux In 5 Easy Pieces, coffret de 5 cds des plus grands moments de Scott, en pensant, la mort dans l'âme, que cela restera à tout jamais sa dernière oeuvre, je suis sur excitée!!! Je vais pas tarder à aller me procurer ce nouveau bijou...

Ah oui, comme je vais au Festival Rock En Seine voir mes chouchous RADIOHEAD, je me devais de faire une petite révision des classiques de ce groupe, et je me suis rendue compte que, de Pablo Honey, je n'avais jamais écouté que Creep, alors que Lurgee est phénoménale! Mais je ne m'attends pas à ce qu'ils jouent Pablo Honey en aôut...Quand à No Surprises, tiré de OK computer, je ne m'en lasserais jamais.
Le premier concert de leur tournée, c'est aujourd'hui au KB Hall Copenhagen (Scott, tu me poursuis!), au Danemark. J'aimerais être à la place de ceux qui vont voir le retour des génies d'Oxford en premier (quoi qu'il y en a qui les ont déja vu au Big Ask Live, le 1er mai, c'était "amazing" selon une amie British..).

Pour le reste de l'affiche de RES, plutôt alléchante :
Morrissey - Richard Ashcroft (mon autre chouchou)- Dj Shadow - Clap your Hands Say Yeah - Patrice - Calexico - TV on The Radio - Nada Surf - Wolfmother - Broken Social Scene - The Rakes - The Dead 60's - Phoenix - Skin et Rhesus

On a souvent pensé à créer une machine à remonter le temps, moi j'en voudrais une qui le fasse passer, pour aller directement au 25 et 26 aôut prochain...